Gilles Simon domine 3⁄6 7/6[5] 7⁄5 David Nalbandian en huitièmes de finale à Montpellier. Passé à un petit jeu de la défaite, le Français a su s’accrocher pour faire craquer l’Argentin dans la 3e manche. Chapeau !
« J’aurais pu prendre 3 et 4, ce n’était pas loin » réagit à la sortie du court le Niçois au micro de Sport+. Oui mais voilà, de correction il n’y a pas eu. Car bien que dépassé dans les deux premières manches, Gilles n’a jamais voulu lâcher. « Je sentais que je n’étais pas loin. Je jouais relâché, mais je faisais quelques petites fautes bêtes, une par jeu en moyenne. Du coup, ça a faillir faire 6⁄3 6⁄2 mais quand il a servi pour le match, j’ai senti qu’il était un peu tendu. J’en ai profité, je l’ai fait travailler et derrière, c’était le combat. »
Ce combat, Gilles n’est pas passé loin non plus de le perdre. Mené d’un break dans la troisième manche, le Français se bat pour rester au contact. Petit à petit, Nalbandian faiblit physiquement. Pas Simon. Le Niçois débreake puis breake à 5–5. Il conclut sur un ace, sur sa première balle de match. « J’ai montré que j’étais capable de lutter avec lui » se félicite Gilles. « C’est bien, ça faisait longtemps que je n’avais pas gagné un match comme ça. »
Proche de son meilleur niveau malgré quelques baisses de régime passagères, Gilles Simon s’attaquera demain à Jo‐Wilfried Tsonga pour une place en demi‐finale. « On sait tous que lorsqu’il est bien, Jo est dur à battre sur cette surface. Maintenant, c’est aussi ma meilleure surface, c’est là‐dessus que j’ai fait ma finale en Master 1000, c’est là dessus que j’ai battu les 3 meilleurs joueurs du monde. Et je sais que dans un bon, je peux être difficile à battre aussi. » C’est dit.
Publié le jeudi 28 octobre 2010 à 18:42