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Paire : « Demain ça sera du 50/50 »

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Qualifié pour sa cinquième finale sur le circuit, Benoit Paire était plutôt relax après son succès face au Géorgien Basilashvili (6−1, 7–6 (5)). Et même s’il sera logi­que­ment le favori face au surpre­nant alle­mand Peter Gojowczyk, il préfère rester prudent pour ne pas se disperser.

Sur son match
Le premier set n’a pas duré très long­temps (NDLR : 15 minutes). Je pense qu’il était tendu. Du coup, il a peu envoyé les balles partout. De ce fait, j’ai abordé le second set sans être réglé. Je savais que c’était impor­tant de rester concentré car il était clair qu’il allait revenir dans la partie. Je suis donc content d’avoir tenu, et surtout d’avoir été calme du premier au dernier point. L’autre aspect très positif c’est que dans les moments impor­tants, j’ai su faire l’ef­fort qu’il fallait. Je suis vrai­ment satis­fait même si je n’ai pas joué mon meilleur tennis. Ce type d’ad­ver­saire est dur à jouer car il ne donne pas de rythme, les échanges sont souvent très courts. Maintenant l’es­sen­tiel est fait, je suis en finale.

Sur la finale
Un finale, c’est toujours un match parti­cu­lier. Il existe toujours une pres­sion supplé­men­taire. D’ailleurs, pour l’ins­tant, je n’ai pas été très bon dans cet exer­cice depuis le début de ma carrière sauf à Bastad où face à Robredo je me suis bien battu pour fina­le­ment soulever le trophée. Je n’ai pas envie de passer à côté ce dimanche. Même si sur le papier je suis favori, je ne vais pas rentrer sur le court avec cet état d’es­prit. Pour moi c’est du 50/50. Peter Gojowczyk fait une semaine assez incroyable, il est en confiance, il sort des quali­fi­ca­tions, je sais qu’il sera dange­reux. Ce match sera compliqué.

Sur la Coupe Davis
Je savais que j’al­lais encore devoir en parler. J’ai déjà expliqué qu’elle était la situa­tion. Donc, même si Jo est blessé, je pense que cela ne change rien pour moi. La Coupe Davis, je rêverai de la jouer mais il y a beau­coup d’autres joueurs qui sont devant moi. De toute façon, je n’ai jamais eu un message du capi­taine, donc le minimum serait déjà qu’il m’en­voie un message pour me féli­citer ou plus simple­ment pour féli­citer les joueurs trico­lores quand ils font des bonnes performances.

De votre envoyé spécial à Metz