AccueilATPATP - NiceSimon : "Nice peut faire du bien avant un Grand Chelem"

Simon : « Nice peut faire du bien avant un Grand Chelem »

-

Dans une inter­view accordée à la fédé­ra­tion fran­çaise de tennis, Gilles Simon s’est exprimé sur son tournoi à Nice, sur ses sensa­tions sur terre. Gilou estime que le tournoi de Nice peut être une bonne prépa­ra­tion avant Roland Garros. Le Français aborde aussi ses ambi­tions pour le deuxième Grand Chelem de l’année.

C’est quelque chose de spécial pour vous de disputer un tournoi à Nice, la ville où vous êtes né ?
Oui, c’est sûr. Ça fait un moment que j’avais envie de venir jouer ici. Les années précé­dentes j’étais un peu triste de ne pas disputer le tournoi, et je suis vrai­ment content d’être là cette année, d’autant que beau­coup de monde va venir pour me supporter. J’espère que je vais assurer et faire un bon tournoi. En tout cas je compte sur le public de Nice, je sais qu’il est toujours chaud et aime encou­rager, les matches vont être très durs donc j’aurai besoin de ça.

Vous effec­tuez une très belle saison sur terre battue avec un titre à Bucarest, une demi‐finale à Monte‐Carlo, un huitièmes de finale à Madrid et Rome, comment vous sentez vous à une semaine de Roland‐Garros ?
C’est diffi­cile de juger. J’insiste encore une fois là‐dessus, mais mon niveau de jeu dépend essen­tiel­le­ment de mes jambes, de ma capa­cité à défendre, de passer de la défense à l’attaque, de rendre tous les points diffi­ciles pour l’adversaire. Contre Ferrer, à Rome, ce n’était pas le cas car j’étais entamé physi­que­ment. Mais c’est vrai que je ne crois pas avoir déjà abordé Roland‐Garros dans d’aussi bonnes condi­tions, je vais arriver avec un gros niveau de confiance.

Pourquoi avoir décidé de jouer ici si vous n’êtes pas à 100% physi­que­ment ?
C’est vrai que j’ai beau­coup joué ces dernières semaines, mais lorsque j’ai établi ma program­ma­tion, je connais­sais ce risque et je ne savais pas néces­sai­re­ment que je gagne­rais autant de matchs sur terre battue. En plus un tournoi comme Nice peut typi­que­ment faire du bien avant un Grand Chelem, donc en aucun cas je ne regrette ma déci­sion d’être venu ici. C’est un choix que j’ai fait, je dois l’assumer et faire tout ce que je peux pour bien jouer. C’est un tournoi très fort mais j’ai la ferme inten­tion de tout donner.