Qualifié pour la 10e finale de sa carrière sur le nouveau tournoi kazakh de Nur‐Sultan, Adrian Mannarino est revenu pour L’Équipe sur cette qualification dans des conditions bien particulières. Sans langue de bois, le 39e mondial aborde les problématiques de jouer dans une telle période et avoue se faire un peu violence. Et cela paie.
« Je ne vais pas être faux‐cul. Ce n’est pas parce que je gagne des matches que je suis forcément plus heureux d’être sur les tournois. Quoiqu’il arrive, c’est difficile en ce moment. On est plus ou moins obligé de jouer de semaine en semaine. Même si les « prize money » baissent et les conditions sont moins marrantes, au niveau du classement même si on ne perd pas les points, si on ne joue pas, d’autres joueurs nous passent devant. C’est un peu la course. Du coup, je me force à jouer », a déclaré le Tricolore.
« Déjà que les conditions ne sont pas faciles, si on va sur les tournois de semaine en semaine en sachant qu’on n’a pas vraiment de quoi défendre ses chances, c’est déprimant. Pouvoir rejouer au tennis normalement m’a redonné de la gaieté au quotidien. Tennistiquement, je me sentais plutôt bien, c’est juste que je ne pouvais pas du tout courir ni pousser sur ma jambe droite. Je suis content que les résultats arrivent même si, comme tout le monde, j’aimerais qu’on puisse un peu plus profiter de la vie. »
Ce dimanche 1er novembre, Adrian Mannarino tentera de décrocher son deuxième titre ATP face à l’Australien John Millman.
Publié le samedi 31 octobre 2020 à 18:29