Battu en trois manches par Marin Cilic en demi‐finale, Benoit Paire souhaite conserver le positif de cette semaine marseillaise. L’Avignonnais veut désormais enchaîner dès la semaine prochaine du côté de Sao Paulo.
Benoit, as‐tu été rattrapé par l’enjeu ?
« En arrivant, je voulais jouer relâché comme hier, mais c’était un peu plus dur avec la pression et l’attente autour du match. J’ai très mal joué les premiers jeux, d’autant plus que j’ai très mal servi tout le match (42% de premières sur l’ensemble de la rencontre, ndlr), surtout au début où c’était catastrophique ! Je ne suis pas bien rentré dans le match. »
Quel est le tournant au troisième ?
« Je fais un très mauvais jeu de service à 3–2 où je passe peu de premières côté égalité et je commets deux doubles fautes. J’ai fait trop de cadeaux qui m’ont coûté le gain de la rencontre. C’est dommage car je le tenais du fond du court. Je n’étais pas au‐dessus, mais je me sentais bien car je trouve qu’il faisait des erreurs dès que l’échange s’engageait. Sur l’ensemble du match, il a été très performant au service. Il est difficile à lire. C’est frustrant et rageant de ne pas avoir plus relancé ses services… »
Es‐tu satisfait de ton tournoi ?
« Ce n’est que du positif ! Quand on perd au premier tour de l’Open d’Australie contre Noah Rubin, puis contre « Paulo » à Montpellier et Dodig à Rotterdam, une simple victoire fait du bien. J’ai fait un bon tournoi et j’ai envie d’enchaîner à Sao Paulo où je serai tête de série numéro 1. J’ai un coup à faire. Il faut continuer sur cette lancée avec cette même envie et motivation. Les jambes sont revenues, donc, je ne m’inquiète pas (…) Le plus important est de retrouver du physique. Justement, l’enchaînement des matches me permet de regagner du rythme. »
Quelle est la suite de ton programme ?
« Je vais disputer Sao Paulo, Indian Wells, Miami, Houston, Monte‐Carlo… Toutes les semaines (rire) ! »
Avec qui ?
« Je ne sais pas encore. Mon entraîneur (Lionel Zimbler, ndlr) a eu quelques petits soucis d’où son absence cette semaine. Mais ce n’est rien de grave. Les personnes qui peuvent venir avec moi le feront. J’ai la chance d’avoir le plus beau des soutiens (sourire). »
Qui pourrait t’accompagner ?
« Tout le monde (rire) ! Je ne sais pas, je vais voir avec « Lio » (Zimbler) comment il va. Comme je me sens bien, je n’ai pas forcément besoin de quelqu’un qui connaisse les coups du tennis par cœur. Sur le court, je sais ce que je dois faire. C’est surtout d’un soutien dont j’ai besoin pour ne pas être seul. Je vais voir. »
Envisages‐tu de voyager avec un physio ?
« Non car ceux de l’ATP sont excellents ! Je pense avoir plus besoin d’un préparateur physique. Je vais voir lors d’Indian Wells et Miami si Paul Quetin, avec qui j’ai travaillé ces dernières semaines, peux être présent. Ce serait que du positif pour moi. »
De votre envoyé spécial à l’Open 13 Provence
Publié le samedi 20 février 2016 à 18:17