AccueilATPATP - Open 13Simon : "Tsonga va gagner"

Simon : « Tsonga va gagner »

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Battu 6–2 6–2 par Jo‐Wilfried Tsonga en demi‐finales cet après‐midi à Marseille, Gilles Simon pense que son compa­triote l’emportera demain face à Tomas Berdych. Le Niçois parle égale­ment de ses problèmes physiques récur­rents et de sa volonté de progresser sur ce plan.

On n’a pas vu le même Simon qu’hier dans ce match…
Comme souvent, j’ai des problèmes à droite à gauche et qui sont plus ou moins gênants selon les jours. Aujourd’hui, c’était très dur. J’ai choppé une vilaine douleur en fin de match contre Del Potro, une contrac­ture au fessier droit. J’espérais que ça allait se résorber pour aujourd’hui. Mais non. J’ai eu beau­coup de mal à bouger. Dans ces condi­tions, avec le jeu qu’a Jo, c’est devenu mission impossible.

Dans une semaine comme celle‐ci, on retient le bon parcours ou on reste sur cette déception ?
Je reste sur cette décep­tion, je l’ai d’ailleurs trop connue. Ma limite, c’est la même que la semaine dernière à Rotterdam. Je fais 3 bons matches puis j’ai une douleur. A moi de tout faire pour être mieux, pour enchaîner. Cette semaine, j’avais de quoi faire mieux, ayant gagné à chaque fois en 2 sets. Si je suis à fond, je peux poser énor­mé­ment de problèmes. Mais si je bouge moins bien, ça devient un carnage. Alors voilà, j’es­saie de progresser. Je m’amé­liore, mais le processus en place pour limiter ces bles­sures prendra au moins 4 mois, et il a commencé en janvier. C’est une chose que se fait sur le long terme, les effets ne seront pas immé­diats. C’est comme si un mec qui veut progresser physi­que­ment va faire quelques footings et d’un coup peut tenir 5 sets. Cela ne marche pas comme ça. 

Il y a une part de malchance dans toutes ces bles­sures non ?
La poisse n’a rien à voir là dedans. C’est à moi de faire le travail. Il n’y a qu’à prendre l’exemple de mon adver­saire du jour. Il y a quelques années de ça, il était en cristal. Or cela fait plusieurs saisons qu’il enchaine sans bles­sure, en faisant un gros travail avec Michel Franco. Mais voilà, quand on progresse, on progresse douce­ment. C’est une ques­tion d’équi­libre, d’ha­bi­tude, de travail. Il faut aussi que menta­le­ment, j’ar­rive à me déta­cher de ça. Je veux dire, aujourd’hui, je n’avais pas mal au point de jouer aussi mal. C’est un peu dur à exprimer (sourire). Au lieu de penser à la balle, je pense à ma douleur. Alors menta­le­ment, je sais que je peux faire mieux. A moi de progresser. 

Berdych nous a fait comprendre qu’il n’était pas mécon­tent de ne pas avoir à vous affronter…
(Il sourit) En même temps contre Jo, il y a toujours eu des matches accro­chés. Si je me souviens bien, la dernière fois qu’ils se sont joués, Jo a mené un set, un break. Bref Berdych n’est pas passé loin de prendre 4 et 3. Ce se joue à pas grand chose, et même si Berdych a gagné leurs derniers matchs, je n’ai pas senti qu’il domi­nait vrai­ment. Alors moi je mise sur Jo. Il joue très bien aussi, c’est en France, et ça aura son impor­tance. On peut dire que c’est du 50/50 mais je pense que ça va tourner demain. Jo va gagner, et en deux sets. Je vois bien un tie‐break et un break, genre 7–6 6–3.

De votre envoyée spéciale à Marseille

La raquette de Gilles Simon, ici !

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