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Nadal Intraitable

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Il n’y aura eu match que pendant les 20 premières minutes. Après cela, Rafael Nadal a fait étalage de toute sa force et sa déter­mi­na­tion face à un Nick Kyrgios un temps très énervé puis désa­busé. Le numéro 1 mondial a véri­ta­ble­ment corrigé le joueur Australien en lui infli­geant un sévère mais mérité 6–2 6–1 en 1h30. Il remporte son 75ème titre de sa carrière et conforte plus que jamais sa place sur le trône de l’ATP juste avant le début du Masters 1000 de Shanghai. 


On le sait, il en faut peu pour faire sortir Nick Kyrgios de son match. Malheureusement pour lui et pour les spec­ta­teurs de cette finale, un fait de jeu impor­tant a énervé l’Australien dès le sixième jeu du match. Choisissant de relancer pour débuter le match, le fantasque austra­lien a une idée derrière la tête. Incroyablement déter­miné et affuté, il bous­cule litté­ra­le­ment l’Espagne avec sa puis­sance et sa vista et obtient d’en­trée une balle de break. Sur un revers croisé surpuis­sant on croit assister au premier break du match sauf que le juge de ligne se trompe en annon­çant la balle faute, direc­te­ment chal­lengé par Nadal qui était tout de même dessus. Cette dernière est bel et bien bonne mais le point est à rejouer. Il n’en fallait pas plus pour énerver le 19ème mondial. Ne parve­nant pas a faire le break après cet inci­dent, il se retrouve mené 0–40 sur sa mise en jeu. Servant moins bien qu’à l’ac­cou­tumé, il parvient tout de même à sauver 5 balles de break mais les dés sont jetés. Kyrgios ne fait que parler à son clan, allant même à prendre un deuxième aver­tis­se­ment pour injure ce qui lui vaut un point de péna­lité. A 3–2 pour lui, Nadal break sur sa seule occa­sion puis double break pour s’emparer du premier set. 6–2 en 54 minutes.

Imperturbable Nadal

On peut clai­re­ment parler de véri­table oppo­si­tion de style dans l’at­ti­tude. Quand Kyrgios essaie de s’ex­pli­quer avec le super­vi­seur, Rafa est dans sa bulle, concentré et prêt à repartir à la guerre. Le Majorquin entame le set au service et concède deux balles de break, aussitôt effa­cées et conclues par des « Vamos » qui résonnent dans l’en­ceinte chinoise. Il respire la confiance et mène très rapi­de­ment 4–0 alors que Kyrgios a troqué son éner­ve­ment contre la noncha­lance. Le match est déjà terminé, tout le monde le sait. Nick Kyrgios a beau avoir un talent immense pour le tennis mais son mental n’est pas à la hauteur de celui‐ci. Il finira le match en tentant des coups surpuis­sants et désor­donnés. Rafa lui, termi­nera chaque point comme si c’était le dernier. Un cham­pion, un vrai, qui remporte ici le 75ème trophée de sa carrière et qui conforte sa place de numéro 1 mondial après avoir gagné deux Grands Chelems cette année. Gigantesque.