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Kyrgios est en roue libre

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Alors qu’il a été éliminé au deuxième tour du tournoi du Queen’s par Félix Auger‐Aliassime, Nick Kyrgios a encore fait beau­coup parler de lui cette semaine. Parfois diver­tis­sant, souvent navrant, l’Australien n’en finit plus de s’en­fermer dans son person­nage.

Tout a débuté lors de sa confé­rence de presse pré‐tournoi. Les jour­na­listes présents à Londres en ont profité pour le ques­tionner sur sa bataille de décla­ra­tion qu’il a entamé avec Novak Djokovic. Après avoir déclaré que le Serbe « sera déter­miné à remporter une victoire contre lui », l’Australien a ensuite pour­suivi : « Je ne chan­gerai pas mes opinions. Ça ne me dérange pas. » Cette oppo­si­tion entre les deux hommes s’est ensuite imagée lors d’une vidéo réalisée par le Queen’s où Kyrgios, inter­viewé par un enfant, fait mine de ne pas connaître Novak Djokovic.

Un compor­te­ment déran­geant sur le court

Hormis cette riva­lité nais­sante avec le Serbe, Nick Kyrgios a continué dans son rôle, cette fois sur le court. Et cela est plus domma­geable. Lors de son premier tour face à Roberto Carballes Baena, Nick Kyrgios s’est parti­cu­liè­re­ment lâché. Sur un court ne dispo­sant pas de la vidéo, le 39e joueur mondial n’a pas apprécié une déci­sion d’un juge de ligne, et le compor­te­ment de l’ar­bitre, qui n’a pas déjugé : « Je ne vais pas me donner à 100% quand j’ai des juges de ligne qui truquent le jeu, je ne veux pas jouer. » S’imposant fina­le­ment, Kyrgios faisa mine de ne pas être concerné par le match en s’at­te­lant à regarder la rencontre entre Gilles Simon et Kevin Anderson lors des chan­ge­ments de côté. 

Mais l’ir­res­pect ne s’est pas arrêté ici. Pris de colère contre Fergus Murphy, qui offi­ciait sur la chaise avec une casquette, Nick Kyrgios s’en est pris verba­le­ment à l’ar­bitre Irlandais. « C’est une blague mec. C’est une blague, sérieux, comme ton chapeau qui est ridi­cule. Il ne fait même pas beau » a‑t‐il déclaré. Lors de son deuxième tour face à Félix Auger‐Aliassime, il a d’abord répondu à un spec­ta­teur en avouant qu’il allait perdre, avant de se blesser aux adduc­teurs, et de balancer la fin de son match. 

Enfin, dans sa confé­rence d’après‐match, il a continué à pester contre ce qui lui avait déplu : « Je ne pense pas qu’ils sont assez punis, assez sanc­tionnés s’ils prennent une mauvaise déci­sion. Et l’ar­bitre sait que je vais devenir fou. Si vous êtes assis sur la chaise et que vous ne changez pas, c’est que vous ne faites pas votre travail correc­te­ment. » Il en a aussi profité pour tacler les spec­ta­teurs qui l’ont hué après une chute lors de son deuxième tour : « Je joue avec mon cœur et je dois faire face à des arbitres idiots et à des idiots dans la foule. […] Bien‐sûr que je vais riposter, je ne suis pas le genre de gars qui va s’échapper. » Selon son diag­nostic aux adduc­teurs, on pour­rait retrouver la suite de ses aven­tures lors de Wimbledon début juillet. Affaire à suivre donc…