Résident londonien et du quartier de Chelsea, non loin du tournoi du Queen’s, José Mourinho, célèbre entraîneur de football, est un observateur attentif du tennis mondial. Présent cette année sur le tournoi, le Portugais a pu apprécier le retour à la compétition d’Andy Murray qui s’est qualifié en finale du double avec Feliciano Lopez. Interrogé par nos confrères anglais, l’ex coach de Manchester s’est montré admiratif envers l’Écossais : « J’essaie de venir la plupart des années et c’est un bon moment car Andy joue. C’est bien pour un sportif comme lui de savoir que ceux qui l’ont toujours soutenu dans les grands moments sont toujours là pour le soutenir dans ces moments où il montre qu’il est un homme. J’ai regardé sa séance d’entraînement et j’ai parlé avec son entraîneur sur sa forme physique et il doit comprendre et appliquer le processus qu’il a suivi après la chirurgie. C’était dur et ça l’est toujours. Bien sûr, avec son âge, avec son histoire, avec tout ce qu’il a gagné, il a besoin d’être vraiment spécial, amoureux du jeu, pour faire l’effort qu’il doit faire pour revenir. C’est fantastique, et s’il peut évoluer pour jouer à nouveau en simple au plus haut niveau, ce serait génial, » a déclaré le Spécial One qui a poursuivi en reconnaissant qu’il avait versé quelques larmes lors de la première victoire de Murray à Wimbledon : « J’ai versé des larmes lorsque Murray a remporté sa victoire en 2013 – oui, c’est vrai – parce que je sais ce que cela signifie. Pour ces garçons, les grands tournois ressemblent à la Champions League. Nous savons ce que nous ressentons quand nous le faisons. Je pouvais imaginer ce que cela signifiait pour lui. Je pouvais imaginer être dans sa peau et comprendre les sentiments qu’il a ressentis. Oui, j’étais un peu plus émotif que la normale. » Une révélation plutôt étonnante de la part d’un homme qui n’a pas pour habitude de dévoiler ses sentiments sur la place publique. Aucun doute que cela fera forcément un immense plaisir au champion britannique.
Publié le dimanche 23 juin 2019 à 13:58