AccueilATPATP - Rolex Paris MastersDjokovic : "Je n'ai rien à dire contre le public"

Djokovic : « Je n’ai rien à dire contre le public »

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Novak Djokovic a beau faire des efforts pour parler fran­çais, rien n’y fait : Roger Federer a été beau­coup plus soutenu que le Serbe cet après‐midi à Bercy. Mais le Serbe explique comprendre cette réac­tion des spec­ta­teurs fran­çais. Il revient égale­ment sur sa victoire face au Suisse et son admi­ra­tion pour Zlatan Ibrahimovic avec qui il a échangé quelques balles en fin de match.

Novak, la première heure du match a été très diffi­cile et progres­si­ve­ment vous avez réussi à trouver le moyen d’in­verser la tendance ; quelle a été la clé ?

La clé a été de rester dans le match et de tenir au score. Je savais qu’il allait être très agressif dès le départ, qu’il allait monter à la volée et il a très bien utilisé les occa­sions qui lui ont été offertes. Il a été très effi­cace au filet. Moi j’ai essayé de réduire le nombre de fautes, d’être présent chaque fois que c’était néces­saire. Je l’ai très bien fait dans les deuxième et troi­sième sets.

Vous n’avez pas très bien commencé le match. Vous étiez un peu tendu ?

Chaque fois que je joue contre Roger, c’est un grand défi. Pour lui aussi d’ailleurs. Donc il y a beau­coup de tension quand on arrive sur le court. Je me suis senti sous pres­sion parce qu’il retour­nait très bien, il jouait bien du fond et moi, je ne servais pas bien. Effectivement ça lui a permis de gagner ce premier set et de contrôler le match. Après j’ai essayé de mieux me placer, d’être plus précis au service sans frapper trop fort mais et ça a fonctionné.

Il y avait beau­coup d’am­biance et le public était assez nette­ment pour Federer…

Ce n’est pas la première fois que je joue dans ces condi­tions. Roger est quel­qu’un qui a beau­coup d’ad­mi­ra­teurs dans le monde entier. Il mérite beau­coup de respect pour ce qu’il a réussi à faire dans sa carrière. C’est un grand joueur, une grande person­na­lité sur le court. Pour ma part, j’ai essayé de rester dans le match et d’at­tendre des occa­sions. Au fur et à mesure que le match avan­çait, je sentais que j’avais plus d’oc­ca­sions. J’ai réussi à obtenir plus de points gratuits sur mes premières balles. Cela a été une des clés aujourd’hui. 

Pensez‐vous que la réac­tion du public a été injuste à votre égard ?

Je n’ai rien à dire contre le public. Tout le monde a la liberté de choisir le joueur qu’il veut soutenir. J’ai eu des suppor­ters aussi. Peut‐être que Roger en a eu davan­tage mais moi, j’ai bien aimé jouer à si haut niveau devant des personnes qui, à mon avis, ont aussi beau­coup apprécié notre perfor­mance et notre jeu ainsi que les efforts que nous avons faits pour bien jouer dans ce match. 

En tout cas, vous avez un fan, Zlatan Ibrahimovic !

Oui je le connais depuis 3 ou 4 ans ! Il jouait à l’AC Milan ; je l’avais rencontré à plusieurs reprises là‐bas. Pour moi, c’est un des meilleurs, sinon le meilleur joueur du moment. Il a de grandes qualités d’at­ta­quant et c’est aussi mon ami. J’ai été vrai­ment très heureux de voir qu’il était venu avec ses enfants et sa femme. On a aussi pu jouer quelques balles de tennis, c’était amusant pour moi et j’es­père que cela l’a été aussi pour lui !

De votre envoyée spéciale à Bercy