Vainqueur de John Isner en huitième de finale à Bercy, Novak Djokovic a su passer outre sa frustration pour s’imposer après une première manche perdue au tie‐break. Le numéro 2 mondial se focalise désormais sur son choc de demain face à Stanislas Wawrinka.
Etait‐ce vraiment frustrant d’avoir autant de balles de break sans les convertir ?
C’est toujours un grand défi quand on joue un serveur comme lui. Il obtient beaucoup de points gratuits grâce à son service. Il a l’un des meilleurs services au monde. C’est vrai pour toutes les surfaces. S’il sert bien, il est dangereux pour n’importe qui, il peut battre n’importe qui et cela crée une pression supplémentaire quand on l’affronte. Il faut être sûr de tenir son service et être assez patient pour attendre l’occasion de prendre le sien. Dès qu’on a une occasion, il faut absolument la convertir. C’est plus facile à dire qu’à faire. Pendant le premier set, je l’ai bien senti : je retournais bien, je jouais bien et j’ai eu beaucoup d’occasions. Malheureusement, je n’ai pas pu les convertir. Une fois mené un set à zéro, j’ai essayé de ne pas m’énerver malgré ma frustration. Ce n’est pas la première fois que ce genre de scénario se produit et mon expérience m’a aidé à continuer à croire que je pouvais gagner.
Comment expliquez‐vous que les 2e et 3e sets aient été beaucoup plus tranquilles pour vous ?
Pendant ces deux sets, il a servi moins fort qu’au premier. C’est évident. Mais là encore, il obtient des angles qui rendent son service difficile à retourner, même s’il est 15 km/h moins vite. Je suis resté solide mentalement et j’ai toujours cru en ma capacité de faire le break. Dès que j’ai pu le faire, j’ai été plus détendu et j’ai beaucoup mieux joué.
Parlez‐nous de votre prochain match contre Wawrinka.
Ce n’est pas la première fois que je l’affronte. A chaque fois qu’on joue l’un contre l’autre, les échanges sont très longs. Le match est très difficile mentalement et physiquement. Mais je suis prêt. Je joue bien en ce moment et lui a peut‐être vécu la meilleure année de sa carrière. Il a toujours été un joueur très talentueux et dangereux pour n’importe qui. Il a un gros service et l’un des meilleurs revers du monde. Il se sent en ce moment plus en confiance que jamais. (…) Mais là, ce sont les dernières semaines de la saison, je me sens super motivé. En Chine, je crois que j’ai eu les 2 meilleurs semaines de l’année, et ça m’a donné beaucoup de confiance. Je sens que je suis revenu au niveau mental que je souhaite. J’espère que je vais pouvoir conserver cette série de victoires et jouer de mieux en mieux.
De votre envoyée spéciale à Bercy
La raquette de Novak Djokovic, ici !
Publié le jeudi 31 octobre 2013 à 18:36