Difficile vainqueur de Fernando Verdasco cet après‐midi à Bercy, Richard Gasquet est apparu fatigué mais soulagé en conférence de presse. Le Français sait qu’il est tout proche d’une qualification pour le Masters. Refusant la pression, il dit aborder son prochain match avec envie et excitation.
Votre sentiment sur ce match ?
Je peux être meilleur. C’est aussi un joueur que je redoute parce qu’il frappe fort, il a un gros service de gaucher, l’un des meilleurs coups droits au monde. Sa balle a beaucoup de poids. Et puis je me retrouve embarqué dans un 3e set alors que j’ai eu deux balles de match au deuxième. Mais bon, l’important est de ne rien lâcher et de rester fort mentalement. Je suis donc content d’avoir su gagner ce match.
Justement, quand vous vous retrouvez à un set partout après avoir eu deux balles de match, comment vous‐sentez vous ?
Mal ! Je me sens mal. Je suis près de gagner le match, au tie‐break je remonte de 6–3 à 6–6 et je perds malgré tout. C’est très dur mentalement, physiquement aussi. Mais voilà, j’ai de l’expérience, je sais que je suis capable de gagner un 3e set. D’ailleurs, cette dernière manche a encore été difficile, avec beaucoup de balles de break que je ne fais pas. Le match aurait pu tourner de son côté, ça s’est joué à peu de choses.
Vous vous épatez à remporter des matchs comme cela, au mental et au physique ?
Je ne vais pas m’épater à gagner un match ici. Après le tennis c’est aussi ça, il faut s’accrocher. Je veux me battre jusqu’au bout ici, absolument tout donner et advienne que pourra. Si je dois perdre, je perdrai. La surface est assez rapide sincèrement, et ce n’est pas évident pour mon jeu. Je préfère jouer en extérieur. Mais cela ne m’empêche pas de vouloir aller le plus loin possible.
Quel est votre état d’esprit avant un probable match contre Jo‐Wilfried Tsonga, avec la place au Masters en jeu ?
C’est bien d’avoir un jour off demain, cela va me permettre de bien récupérer. Voilà, c’est un gros match à jouer, il y a beaucoup d’excitation. C’est un match qui n’est pas banal, pas banal du tout même. Jo c’est quelqu’un que je connais depuis toujours, c’est un ami. On sait qu’il y a une place au Masters à la clé, mais on ne va pas se taper dessus non plus, ce n’est pas la guerre. C’est le meilleur qui gagnera, c’est tout. Franchement, c’est un match cadeau pour moi. J’ai fait une grande saison, et ce match à jouer, c’est une récompense pour moi. Il va y avoir du spectacle et j’espère que l’on va faire un grand match.
De votre envoyée spéciale à Bercy
Publié le mardi 29 octobre 2013 à 20:13