AccueilATPATP - Rolex Paris MastersGasquet : "Réaliser une grosse intersaison"

Gasquet : « Réaliser une grosse intersaison »

-

Richard Gasquet, battu par Jack Sock lors de son huitième de finale au BNP Paribas Masters, en a fini avec son année 2016. L’occasion de dresser un bilan et d’évo­quer les pers­pec­tives pour 2017.

La saison 2016 de Richard Gasquet est terminée. Le Biterrois a été éliminé du BNP Paribas Masters par Jack Sock (6−2 3–6 7–5). Alors que retenir de son année 2016 ? « C’est presque incroyable pour moi de finir dans les 20 premiers. Je n’ai pas joué au mois de janvier. Tout se passe bien jusqu’à Wimbledon où je m’arrête encore six semaines. Jusqu’à la Chine je n’ai pas le rythme (…) Quand tu t’arrêtes six ou quatre semaines, tu n’as pas le niveau des meilleurs joueurs du monde, qui est très physique. A chaque fois que j’ai été sur le court, j’ai bien joué. J’ai gagné deux tour­nois (Montpellier et Anvers), j’ai été en quart de finale de Roland Garros. C’est une bonne saison par rapport à quelques bles­sures. Maintenant, il faut les éviter. »

Depuis son retour à la compé­ti­tion, le Tricolore semble être bien physi­que­ment. « Le dos va mieux car je joue depuis deux ou trois mois sans problème. » Gasquet, qui sera désor­mais coaché par un duo Bruguera – Champion, a décidé de mettre le paquet sur sa prépa­ra­tion hiver­nale qu’il va effec­tuer sous le soleil de Barcelone. « Je ne suis pas blessé. Je suis prêt à réaliser une grosse inter­saison pour arriver en 2017 à 100% pour réussir à faire une belle saison. »

À la diffé­rence des saisons précé­dentes, la prépa­ra­tion pourra être opti­male. Un atout donc. « Ces trois dernières saisons, j’ai fini tard avec le Masters (2013), la finale de Coupe Davis (2014) et l’an dernier j’étais rempla­çant au Masters (2015). C’était dur de prendre du repos et de s’entraîner en termi­nant tard. Je vais pouvoir mieux me préparer que les saisons précé­dentes où je suis arrivé en janvier sans être prêt. Si je suis à 100%, je pense avoir de belles cartes à jouer. » Le Tricolore a d’ores et déjà fixé ses prio­rités de travail : « Je dois mieux relancer sur deuxième balle en étant plus agressif et mieux servir. Ce sont les deux axes importants. »

De votre envoyé spécial à Bercy