Après sa victoire sur Benoit Paire, Gaël Monfils a fait preuve de sincérité en évoquant la pression qu’il s’infligeait pour finir dans le Top 10 et qu’il ne souhaitait plus entendre parler du Masters de Londres. En attendant, le Parisien a la route dégagée depuis l’élimination de Matteo Berrettini. Et le chemin pour l’O2 Arena passe par une victoire sur Radu Albot. Le numéro 1 français se méfie énormément du Moldave dont il fait la présentation : « C’est exactement le type de jeu qui va être horrible pour moi demain (lire ce jeudi). Je ne sais même pas si j’ai envie d’en parler tellement ça me fait mal déjà (rires). C’est un mec qui est solide du fond, qui ne fait pas de fautes, qu’il faut aller chercher. Il sert mieux mais il n’a pas forcément un gros service. Il faudra que j’arrive à l’agresser sur ses deuxièmes balles, que je lui montre que ce sera difficile sur ses jeux de service et aussi sur les miens. Il me connaît bien, on s’est entraîné ensemble pendant des pré‐saisons. Mon coach (Liam Smith) le connaît très bien aussi. Il a gagné beaucoup de matchs cette année (31 avant ce huitième de finale) et il a très bien joué contre des gros joueurs. Il aime ça. Il a fait trois sets sur Roger (à Miami), cinq sets avec Zverev (à l’US Open). Il a eu des grosses victoires cette année. C’est un joueur en confiance dont il faut se méfier. J’ai été étonné qu’il gagne aussi facilement sur Basilashvili au premier tour, alors il va être bien en forme le Radu. Il sait que j’ai de la pression, et lui, il aime bien ça. Il va être content de me tenir voire de m’enfoncer (sourire). »
De votre envoyé spécial à Bercy
Publié le jeudi 31 octobre 2019 à 11:10