Murray, le 26eme

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Malgré des condi­tions parti­cu­lières avec le forfait de Milos Raonic avant la demi‐finale, Andy Murray deviendra le nouveau numéro un mondial. Une formi­dable récom­pense pour le Britannique.

Qui aurait imaginé au soir du dimanche 5 juin que Novak Djokovic serait détrôné cinq mois plus tard ? Pas grand monde. Après son sacre du côté de la Porte d’Auteuil, le Serbe comp­tait 8035 points d’avance au clas­se­ment ATP et 3225 points d’avance à la Race sur Andy Murray. Le Britannique a réalisé une deuxième partie de saison simple­ment stratosphérique.

Deuxième plus vieux débutant

Déjà titré à sept reprises en 2016 (42 titres en carrière dont trois en Grand Chelem), l’Écossais est récom­pensé de ses efforts et de sa persé­vé­rance. Un long chemin qui lui permet de devenir le 26ème joueur de l’histoire à atteindre la première place mondiale (le premier joueur britan­nique de l’his­toire). À 29 ans, il est le deuxième plus vieux débu­tant après John Newcombe qui était âgé de 30 ans (le 3 juin 1974). Andy Murray signe aussi un record, celui du plus grand inter­valle entre sa première semaine en tant que numéro deux mondial (17 août 2009) et son acces­sion au sommet de la hiérar­chie mondiale (qui sera effec­tive lundi 7 novembre 2016).

Bataille finale au Masters de Londres

La prise de pouvoir d’Andy Murray met fin à 122 semaines consé­cu­tives de règne de Novak Djokovic. Qualifié sans jouer pour la finale du BNP Paribas Masters, Andy Murray compte désor­mais cinq points d’avance sur Novak Djokovic au clas­se­ment. S’il remporte le titre, il aura 405 points d’avance avant le Masters de Londres. L’O2 Arena de Londres sera le théâtre de la bataille finale.

De votre envoyé spécial à Bercy