Au lendemain de son accession à la première place mondiale, Andy Murray a confirmé son nouveau statut en remportant son premier BNP Paribas Masters aux dépens de John Isner (6–3 6–7(4) 6–4). Le Britannique savoure avant de se consacrer au Masters de Londres où il débutera en tant que numéro un mondial.
Sur l’appréhension de son statut de numéro un mondial…
« Je peux l’être que pour deux semaines car je peux le perdre dès la fin du Masters. Je vais donc en profiter car je peux ne plus jamais l’être par la suite. Quand je suis arrivé sur le court, je n’ai pas pensé au classement. J’ai juste essayé de gagner le match (…) Je n’ai pas pensé à l’écart en terme de points. Je me dis simplement que ce serait bien de terminer l’année numéro un mondial. »
Sur la réévaluation de ses objectifs…
« On va discuter avec mon équipe avant d’arriver au Masters. Ivan (Lendl) débarque mercredi. Nous allons établir un programme pour le début de saison jusqu’au mois de mars car j’ai remarqué que je travaillais mieux avec des objectifs à court terme (…) Il y a tellement de choses qui peuvent se produire ou changer. Regardez, ces derniers mois personne ne s’attendait à ce que je réalise ce que j’ai fait cet été après Roland Garros. C’était inattendu pour moi aussi. Je réalise la meilleure année de ma carrière. Je n’ai aucune idée d’où j’en serai dans cinq ou six mois. Évidemment, j’aimerais remporter l’Open d’Australie parce que c’est le prochain gros objectif du début d’année. Je n’ai jamais réussi à le gagner alors que j’y ai fait quelques finales. »
Sur la pression du Masters à Londres…
« Je crois avoir bien géré ces situations, que ce soit en Coupe Davis, aux Jeux Olympiques (de Londres en 2012) ou pour les tournois sur gazon. J’ai toujours bien joué à domicile. C’est vrai que j’ai rarement été performant à l’O2 Arena (…) Les deux dernières années, je n’ai pas très bien joué au Masters. Il ne s’agit pas forcément de gagner, mais je veux jouer mon meilleur tennis et finir l’année sur une bonne note. J’ai quelques jours pour me reposer afin de me donner à fond sur dix derniers jours de la saison. »
De votre envoyé spécial à Bercy
Publié le dimanche 6 novembre 2016 à 19:47