Battu par Gilles Simon (6−3, 6–4), Lucas Pouille a essuyé une dixième élimination dès son entrée en lice en 2018. Marqué par cette saison décevante, le Nordiste veut en tirer des conclusions pour bien repartir en 2019.
Dans quel état d’esprit êtes‐vous ?
Je suis frustré, déçu… C’est à l’image de la saison. Les miracles arrivent plutôt dans les films… Je ne suis pas content de cette saison. Il va falloir remettre tout à plat, en discuter, revoir les axes de travail pour améliorer les choses afin de repartir de la meilleure des manières en 2019.
Avez‐vous assez de recul pour savoir ce qui n’a pas fonctionné ?
Oui, mais je ne le dirai pas. Ça me regarde. Il y a des choses sur lesquelles je sais pourquoi ça n’a pas fonctionné. D’autres, on doit en parler. J’ai mes idées, mais il faut voir avec l’équipe.
Que s’est-il passé après ce bon mois de février (un titre et deux finales) ?
J’ai beaucoup donné en fin de saison dernière entre Vienne, Bercy et la finale de Coupe Davis. Finir l’année sur une grosse victoire, c’est important, mais tout s’est enchaîné assez vite. J’ai continué, j’ai fait un mauvais Open d’Australie puis un bon mois de février en gagnant beaucoup de matchs même sans toujours très bien jouer. J’arrive à Indian Wells un peu fatigué et je décide ensuite de zapper Miami pour préparer la Coupe Davis. À partir de ces deux matchs gagnés (en Italie), il y a eu comme une descente aux enfers. Petit à petit, je me suis installé dans une spirale négative et j’ai eu énormément de mal à m’en sortir. C’était très dur. Il faut réfléchir à ce qu’il faut faire de différent, ce qu’il faut changer pour repartir sur de bonnes bases l’an prochain. La saison ne s’est pas passée de la manière dont j’espérais.
La finale de Coupe Davis approche, avez‐vous peur de ne pas être dans le groupe ?
Je n’ai pas encore eu de nouvelles. Quand il aura annoncé l’équipe, je pense qu’on partira à Lille pour effectuer un stage. Quoi qu’il arrive dans les prochains jours, je ne vais pas m’entraîner sur terre dans les prochains jours. Il y a le temps. Avant la demie, j’avais gagné très peu de matchs de mars à septembre. Être inquiet ? Non. S’il décide de mettre quelqu’un au regard des résultats, je ne peux rien dire. Je répondrai présent si on m’appelle. C’est le choix du capitaine.
De votre envoyé spécial à Bercy
Publié le mardi 30 octobre 2018 à 20:53