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Nadal s’en sort, dans la douleur

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Entrée en lice pour le moins déli­cate pour Rafael Nadal, ce mercredi au Masters 1000 de Rome. L’Espagnol s’est imposé dans la douleur face à l’Italien Paolo Lorenzi (6–7(5), 6–4, 6–0 en 2h37). Un adver­saire qui, avant de lâcher prise dans la troi­sième manche, aura sérieu­se­ment malmené le numéro un mondial.

D’un côté, Rafael Nadal, numéro un mondial, titré à cinq reprises à Rome. En face, Paolo Lorenzi, 148e joueur mondial et issu des quali­fi­ca­tions. Un match qui semblait donc à priori large­ment à la portée de Rafael Nadal. Qui plus est sur terre, sur ses terres devrait‐on dire. Et pour­tant il en a été tout autre pour l’Espagnol qui n’a visi­ble­ment pas encore digéré sa défaite à Madrid, dimanche dernier. 

Dès l’en­tame du match, l’Italien joue crâne­ment sa chance même s’il ne parvient pas encore à faire douter Rafa sur son service. Les jeux s’en­chainent, sans break concédé. Et c’est fina­le­ment Rafa qui réussit à prendre la mise en jeu de son adver­saire (4−2). Mais c’était sans compter sur un adver­saire accrocheur
qui, sur un jeu blanc, débreak dans la foulée et confirme (4−4). Tout est à refaire pour le numéro 1 mondial qui grimace sur le court. Il faut attendre le tie‐break pour dépar­tager les deux hommes. Un jeu décisif remporté haut la main par l’Italien (7 points à 5), à la surprise de tous. Le Foro Italico est en ébullition. 

Mais Rafa n’a pas dit son dernier mot. L’Espagnol, le visage fermé, réalise le break d’en­trée puis confirme (2−0). Si tout semble aller mieux pour Rafa, c’aura été de courte durée. Son adver­saire revient à hauteur (3−3) et passe devant dans un 2e set qui reste bien indécis. Avec auto­rité, Nadal reprend le service de son adver­saire et s’empare de la deuxième manche (6−4). Rafa peut souf­fler, il revient de loin

Le 3e set n’est plus qu’une forma­lité pour Rafa, face à un adver­saire qui lâche prise et semble accuser le coup. L’Espagnol conclut le match sur un sévère 6–0 après plus de 2h30 de jeu.

Rafael Nadal a tremblé mais il s’en est sorti, au courage. Et se qualifie pour les huitièmes de finale où un autre test l’at­tend. Ce sera face à Feliciano Lopez ou Philipp Kohlschreiber.