AccueilATPATP - RomePouille : direction Lyon ou Genève ?

Pouille : direc­tion Lyon ou Genève ?

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Battu sèche­ment dès son entrée en lice ce dimanche par l’es­poir italien, 31ème mondial, Matteo Berrettini (6−2, 6–4), le Tricolore présente un bilan sur terre battue alar­mant. Si le choix avait été fait de couper par un Challenger pour se refaire une santé, force est de constater que le Nordiste semble ne pas avoir le niveau des « grands ». C’est plutôt inquié­tant à deux semaines de Roland‐Garros. De ce fait, on le verrait bien s’en­gager sur l’Open Parc Auvergne‐Rhône‐Alpes de Lyon ou sur le tournoi de Genève la semaine prochaine.

Perdre contre Berrettini à Rome, contre Hubert Hurkacz à Madrid, n’a rien de désho­no­rant, c’est plutôt le contenu qui inquiète tant le Français ne semble pas en mesure de main­tenir la cadence, le rythme. Or à l’in­verse du dur, sur terre, quand on a pas la caisse ou un capital confiance très faible, on ne peut se dire que le service va nous sauver. C’est cette aveu d’im­puis­sance qui est le plus inquié­tant pour le Tricolore qui n’a remporté qu’un match sur le grand circuit depuis sa demi‐finale en Australie. Et pour­tant, malgré sa défaite à Madrid, Lucas avait encore posi­tivé sans tirer la sonnette d’alarme : « Il y a eu du mieux, les sensa­tions sont bonnes. Il va falloir prendre un ou deux jours et se préparer pour Rome pour essayer de faire un très bon tournoi. » C’est donc raté pour Rome. 

Rome c’est déjà fini

Reste donc main­te­nant à savoir s’il va vouloir se préparer à l’en­traî­ne­ment au calme ou tenter l’aven­ture d’un tournoi la semaine précé­dent un Grand Chelem. D’autres par le passé ont réussi ce pari. « C’est diffé­rent aujourd’hui, les joueurs aiment « matcher », à mon époque ce type de date était un peu maudite mais je dois bien constater que les choses changent, et que c’est tout le contraire, surtout quand je vois la liste des inscrits voila le constat qu’a­vait réalisé l’ex‐organisateur du Grand Prix de Tennis de Lyon, Gilles Morretton, lors de la confé­rence de presse de l’Open Parc Auvergne‐Rhône‐Alpes début mai. Il est vrai que l’idée d’être péna­lisé par des efforts avant une quin­zaine ne tient plus vrai­ment et l’exemple, l’an dernier de Dominic Thiem qui gagne Lyon et va en finale à Roland‐Garros est là pour le prouver. D’ailleurs, c’était tout le sens des propos de Thierry Ascione, direc­teur de l’Open Parc toujours lors de cette confé­rence de presse : « On est toujours à l’affut car en fonc­tion de leurs perfor­mances sur Madrid et Rome, on a toujours des demandes, car jouer dans des condi­tions très proches de Roland, loin de Paris, dans ce parc au calme, c’est aussi, au final, une très bonne prépa­ra­tion. » A ce sujet, il nous paraît clair que si l’agent de Lucas passe un coup de fil à Thierry, l’af­faire devrait se faire assez rapi­de­ment. Le seul problème, et il est de taille, le direc­teur du tournoi de Genève, Gérard Tsobanian, est aussi.…l’agent de Lucas Pouille.