6–2, 3–3, 30–40, Diego impose son rythme et Rafa recule. Pire, comme un aveu de faiblesse, sur l’échange décisif, l’Espagnol tente une amortie qui vient mourir dans le bas du filet.
L’Argentin contient alors sa joie car il sait que le plus dur reste à faire. Et c’est le cas puisque Rafa recolle au score (4−4).
Auparavant le duel avait tourné en la faveur du « lutin » notamment grâce à quelques fautes grossières inhabituelles du numéro 2 mondial et une vraie capacité de contre de l’Argentin.
Ce combat n’allait pas se jouer sur un « break » vu les performances au service des deux protagonistes.
Du coup, logiquement, Diego obtenait des balles de break dans tous les jeux et notamment à 4 à 4 (0−40). Il convertissait le tout dès la première sur un passing plongeant. Mais alors qu’il servait pour le match, il subissait la même sentence, Rafa le breakait blanc. Décidément ce deuxième set était fou. La preuve Diego remettait le couvert pour prendre à nouveau le service de Rafa (6−5).
Quelques minutes plus tard, il confirmait enfin son break et sortait le « roi de la terre battue » et tenant du titre du Masters 1000 de Rome, un vrai petit exploit pour l’Argentin.
Pour Rafael Nadal, cette défaite (2−6, 5–7) confirme que le manque de compétition peut être fatal surtout face à un sérieux client. L’Espagnol a encore plus d’une semaine pour peaufiner sa préparation et surtout parvenir à augmenter son capital confiance.
Publié le samedi 19 septembre 2020 à 23:39