Vainqueur hier du tournoi de Rotterdam face au numéro un mondial, Andy Murray explique comment il a vécu les soucis physiques de son adversaire.
« Comme tout le monde, j’ai bien sûr remarqué que Rafa souffrait de la jambe droite, déclare‐t‐il sur le site du tournoi. C’est vraiment dommage, surtout dans une finale. Non seulement il ne courait presque plus, mais sa première balle avait perdu 30 km/h. C’était super bizarre… »
Mais dans le deuxième set, l’Ecossais s’est également mis à déjouer en service : « En fait, il s’est passé deux trucs simultanément. D’un côté, je me suis mis à très mal servir. De l’autre, Rafa tentait le tout pour le tout dès le premier coup. Et comme il ne pouvait pratiquement plus servir, c’est sur ses jeux de retour qu’il était le plus à l’aise. Il me mettait une énorme pression dès la première frappe et je suis devenu nerveux. Ce n’était pas facile pour moi. »
Infliger un 6–0 au numéro un mondial, ça n’arrive pas tous les jours : « La fin de match n’était pas particulièrement marrante… » Mais de son côté, Rafa explique s’être refusé à abandonner, malgré les douleurs : » Je crois que ça ne se fait pas quand on est en finale. Ce n’est bon pour personne. Ni pour Andy, ni pour moi, ni pour le public. »
Forfait pour l’Open 13 où il ne défendra pas son titre, Murray se prépare désormais pour son prochain tournoi, à Dubaï, dans une semaine. « Je vais reposer ma cheville et me remettre au boulot. La saison est encore longue… »
Publié le lundi 16 février 2009 à 12:56