Cette semaine se tient le tournoi de Rotterdam, partie intégrante de la catégorie ATP 500. Géré d’une main de fer depuis 2004 par Richard Krajicek, ex‐numéro quatre mondial et natif de la région, la compétition néerlandaise continue de grandir et de se développer. Possédant des installations à la pointe, un plateau très bien fourni et un public qui répond présent à chaque édition, Rotterdam se rapproche des standards des Master 1000.
Crée en 1972, le tournoi de Rotterdam fait partie intégrante du calendrier ATP depuis plus de quarante ans. Apprécié par l’ensemble du circuit masculin, il a attiré des joueurs mythiques, offrant ainsi beaucoup de relief à son palmarès. La liste des vainqueurs permet tout simplement de retracer quatre décennies de l’histoire du tennis, d’Arthur Ashe à Roger Federer, en passant par Borg, Connors, Vilas, Becker ou encore Hewitt. Des noms ronflants qui servent de caution à un tournoi en pleine expansion, qui poursuit son effort chaque année afin d’offrir aux spectateurs une semaine alléchante, du premier tour à la finale.
Rotterdam, une compétition historique
Cette année encore, le plateau est presque digne d’un Masters 1000. Mis à part la cruelle absence de membre du Top 3, il n’y a pas grand chose à reprocher l’édition 2015 de la compétition. On y retrouve, pêle‐mêle, des pensionnaires du Top 20 (Murray, Raonic, Wawrinka, Berdych et Dimitrov pour ne citer qu’eux) mais aussi de grands espoirs du tennis mondial comme Alexander Zverev, Dominic Thiem et David Goffin. Un tableau final pouvant donc offrir des rencontres explosives telles que Berdych‐Monfils ou encore Dimitrov‐Wawrinka, et ce dès les quarts… et ce n’est pas le public de l’Ahoy Rotterdam qui va s’en plaindre !
Un plateau alléchant une fois de plus
Alors, Rotterdam serait‐il le must des ATP 500 ? Il est encore difficile de l’affirmer, avec la montée en puissance des tournois du Moyen‐Orient comme Dubai (où Djokovic et Federer sont annoncés). Bien que dépassé par certaines compétitions localisées dans la péninsule arabique, Rotterdam possède un avantage de taille sur ces dernières : un public de feu. À chaque édition, les spectateurs se massent dans les travées de l’Ahoy Arena, possédant un taux d’affluence plutôt flatteur. C’est donc une atmosphère authentique et historique qui permet au plus grand tournoi néerlandais de garder une longueur d’avance sur les compétitions florissant dans les eldorados économiques que sont la Chine ou le Moyen‐Orient. Rotterdam reste donc une étape importante au sein de la catégorie des ATP 500, continuant d’attirer joueurs et spectateurs, à une époque où les tournois orientaux tendent à devenir de hauts‐lieux du tennis mondial.
Publié le mardi 10 février 2015 à 17:16