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Tsonga, ça coince

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C’est la décep­tion pour Jo‐Wilfried Tsonga. Alors qu’il faisait partie des favoris pour remporter le tournoi, le Manceau s’est incliné dès le premier tour à Rotterdam. Son bour­reau ? Igor Sijsling, 77e joueur mondial. Le Néerlandais jouait à la maison certes, mais nul doute qu’il était large­ment à la portée de Jo. Que doit‐on en déduire ?

La mine des mauvais jours pour Jo‐Wilfried Tsonga. Le Français, premier gros poisson à rentrer dans l’eau à Rotterdam, vient de boire la tasse sur le Court Central. En face, Igor Sijsling jubile. Il vient de remporter pour la première fois de sa carrière une rencontre face à un joueur du top 10. Devant son public qui plus est, et avec une wild­card, excusez du peu. Une victoire en trois manches achar­nées 7–6(3), 4–6, 6–4 qui force le respect. Car même après avoir été rejoint au score dans la seconde manche, le Néerlandais n’a jamais abdiqué. Pour preuve, ces sept balles de break sauvées sur huit contre le Français. Tant d’oc­ca­sions que Jo peut large­ment regretter.

Par delà cette élimi­na­tion, on peut se poser d’autres ques­tions sur l’évo­lu­tion de Tsonga. Bien qu’a­bonné au top 10 depuis septembre 2011, le numéro un fran­çais semble avoir du mal à fran­chir un cap. Il a la régu­la­rité pour perdurer à ce niveau. Mais pour passer au supé­rieur, c’est une autre affaire. Tsonga est capable en l’es­pace d’un mois de passer à deux doigts d’une quali­fi­ca­tion en demi‐finale de l’Open d’Australie contre Roger Federer, s’at­ti­rant des louanges de toutes parts, puis de s’écrouler face à Igor Sijsling au premier tour à Rotterdam. Ce à quoi ne nous habi­tuent pas les Djokovic, Murray, Nadal, Federer, et même Ferrer ou Berdych. Espérons qu’il ne s’agis­sait que d’un mauvais jour.