Andy Murray s’impose en finale à Shanghai et conserve son titre Le Britannique bat David Ferrer en deux sets, 7–5, 6–4, pour remporter son troisième titre d’affilée après Bangkok et Tokyo. Murray s’adjuge le huitième Masters 1000 de sa carrière et devient numéro trois mondial.
« Une semaine parfaite ». C’est avec ces mots qu’Andy Murray avait caractérisé son tournoi, à Tokyo, après sa victoire finale face à Rafael Nadal. Le joueur britannique pourrait utiliser la même expression pour définir cette semaine, à Shanghai. Mais plus qu’une semaine, c’est bel et bien sa tournée asiatique qui est parfaite. Trois tournois pour trois victoires à Bangkok, Tokyo et, maintenant, Shanghai. Ce dimanche, Andy Murray remporte son 25ème match sur les 26 derniers disputés.
En gagnant son 21ème titre, Murray accède à cette fameuse troisième place dont il ne cesse de parler. Un résultat logique pour un joueur qui termine l’année en boulet de canon « Après l’US Open, mon but était de finir le mieux possible et de gagner le plus de matchs. C’est sûr que je ne pouvais pas mieux commencer. Mais pour l’instant je ne suis pas encore certain de terminer à la troisième place. Je dois encore gagner quelques matchs. Mais si vous finissez la saison devant Federer au classement, c’est quelque chose de grand car il y a très peu de joueurs sur les dernières années qui ont réussi cet exploit. Alors c’est sûr que j’aimerais pouvoir le dire à mon tour », souligne Murray après le match.
Face à Ferrer en finale, les statistiques plaident en la faveur du nouveau numéro trois mondial. L’Espagnol n’a jamais battu l’Ecossais sur une autre surface que la terre battue. Et après deux échecs en finale, le cinquième mondial n’a jamais remporté de Masters 1000. Voilà pour les chiffres. Sur le terrain, ces statistiques prennent tout leur sens. Murray est plus solide et plus puissant. Les deux manches sont accrochées offrant quelques très beaux échanges de fond de court. Malgré le beau combat offert par Ferrer, Murray renvoie tout. Et lorsqu’il prend le jeu à son compte, il est rarement dépassé. Un break de plus que son adversaire dans chaque manche suffit au Britannique pour faire la course en tête tout au long de la partie. 7–5, 6–4 au final.
« C’est l’un des meilleurs moments de ma carrière. J’ai très bien joué ces dernières semaines. Aujourd’hui, j’étais assez nerveux car je voulais vraiment gagner et défendre mon titre. Je suis très content d’y être parvenu. Ferrer est un joueur très compliqué à jouer et c’est aussi une personne que j’apprécie. C’était un plaisir de partager ce moment avec lui sur le court. » Les deux hommes se respectent. Et malgré la défaite, Ferrer ne repart pas de Chine bredouille. L’Espagnol a validé son ticket pour le Masters de Londres. Il y a des semaines comme ça…
Publié le dimanche 16 octobre 2011 à 19:34