Tsonga plus solide que Gasquet

Jo‐Wilfried Tsonga est venu à bout de son ami Richard Gasquet en huitièmes de finale du tournoi de Pékin. Le Manceau s’im­pose en trois sets ⁴⁄₆ ⁶⁄₂ ⁶⁄₂ et 1h39 de jeu. 

Il est de la plus haute impor­tance pour Jo Tsonga d’aller le plus loin possible cette semaine à Tokyo dans l’op­tique d’une quali­fi­ca­tion pour le Masters de Londres. Aujourd’hui opposé à Richard Gasquet, le Manceau a assuré l’es­sen­tiel, à savoir la quali­fi­ca­tion pour les quarts de finale. Fatigué menta­le­ment et physi­que­ment, usé de manière géné­rale, Tsonga aura dans l’en­semble été plus solide qu’un Gasquet trop brouillon dans les deux derniers sets.

Dans une première manche de bonne qualité, où les coups gagnants se succèdent et les fautes se font rela­ti­ve­ment rares, les deux hommes se tiennent bien, solides sur leurs enga­ge­ments. Au final, c’est le Biterrois qui s’empare de ce premier set en coif­fant son adver­saire sur le fil à ⁵⁄₄. La suite ressemble à un véri­table cauchemar pour l’ex numéro 7 mondial. Dominateur en début de seconde manche, obte­nant même des balles de break sur le service de son adver­saire, Gasquet s’est alors litté­ra­le­ment écroulé, offrant les breaks puis le set à son adver­saire qui n’en deman­dait pas tant. Grimaçant, râlant, frustré, énervé, le plus jeune des deux joueurs cédait de la même manière dans une troi­sième manche où il obtint à nouveau deux balles de break, en vain. Breaké à nouveau à ⁴⁄₂, frustré, Gasquet restait assis environ 6 secondes sur sa chaise lors du chan­ge­ment de côté. Le dernier jeu fut à l’image du match, à savoir un Tsonga servant le plomb lors des moments tendus, plus solide dans l’en­semble, et un Gasquet qui manqua une nouvelle et dernière fois un retour de coup droit. 

Si la victoire est là, Tsonga est apparu marqué tant physi­que­ment que menta­le­ment. Néanmoins, et c’est tout à son honneur, le Manceau a réussi à tenir le rythme face à un Gasquet brillant dans le premier set puis hési­tant dans les deux suivants. Une nouvelle fois on pourra louer la qualité de première du numéro 1 fran­çais qui lui a souvent permis de se sortir de situa­tions diffi­ciles dans ce match. Au prochain tour, il affron­tera soit Ernests Gulbis, soit Juan Monaco. 

Publié le jeudi 8 octobre 2009 à 11:46