Julien Benneteau a lutté pendant trois heures mais n’a pas réussi à s’imposer face à Tomas Berdych. Une défaite en trois sets 7–6 4–6 4–6 mais où il a pu démontrer toutes ses qualités de guerrier. Il n’a jamais démérité et s’est battu sur toutes les balles de break qu’il accordait à Berdych. Puis le Français, accompagné par son partenaire olympique Richard Gasquet, s’est à nouveau mesurer au Tchèque qui était associé à Florian Mayer. Là encore il n’est pas parvenu à prendre le dessus sur le septième mondial. La paire germano‐tchèque s’est imposé en trois sets également 6–7 6–4 10–7. Le Bressan est revenu sur ces deux défaites en conférence de presse devant nos confrères de l’Equipe :
« Il y a des journées comme ça où tu donnes beaucoup et où tu n’es pas récompensé. Mais avec la récompense que j’ai eue aux Jeux, je veux bien accepter la sentence d’aujourd’hui, exceptionnellement. »
Après sa médaille de bronze à Londres, Benneteau est arrivé à Toronto lundi sans avoir vraiment pu récupérer de sa semaine olympique. C’est ce qui a fait défaut hier face à un Tchèque peu serein :
« Je me suis surpris de tenir comme ça pendant trois heures. Il m’a manqué un peu de fraîcheur et ça s’est vu. Je fais un bon match mais j’ai zéro balle de break en trois sets alors que lui sert très bien. Sur son service, il y a des jeux ou je suis à 15–30 ou à 40A mais c’est tout. En fait, je n’ai pas assez bien retourné ses deuxièmes balles. J’ai zéro occasion sur son service. Alors je me suis battu sur le mien mais tu peux sauver, sauver et encore sauver, si tu n’as pas d’occasions… Je ne suis pas assez percutant. »
Il va quitte donc Toronto la tête haute et en confiance pour le reste de sa tournée américaine dans laquelle il disputera Cincinatti et Wiston Salem :
« C’est bien pour la tournée américaine et c’est bien car je joue très bien. Je suis dans la lignée de Wimbledon (défaite en cinq sets au troisième tour contre Federer)et de mon simple aux JO contre Youzhny. Il ne faut pas que je fasse n’importe quoi, je dois me ménager. Je partirai samedi à Cincinatti et je taperai tranquillement là‐bas. »
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Publié le jeudi 9 août 2012 à 11:00