Roger Federer n’a pas fait dans la demi‐mesure pour son entrée en lice à Toronto. Le Suisse s’est imposé très aisément face à l’invité canadien, Peter Polansky, en deux manches sèches, 6–2 6–0. Le tout en moins d’une heure de jeu.
Il se savait attendu, car chacun se demandait comment il allait réagir après sa défaite, cruelle, en finale de Wimbledon face à Novak Djokovic. Mais Roger Federer a prouvé une fois encore qu’il était capable de rebondir. Et de fort belle manière. Opposé au modeste invité canadien (129e mondial), le Suisse a démontré une fois encore toutes ses volontés offensives entreprises depuis le début de la saison, ses prises de balles précoces, son jeu vers l’avant, bref un tennis offensif comme on aime le voir pratiquer. Dès les premiers échanges, le numéro trois mondial s’installe dans le court en voulant frapper très fort en coup droit notamment et une volonté de prendre le filet. Une tactique payante face à un adversaire bien tendre pour rivaliser. Roger a beaucoup tenté et créé du jeu, des initiatives intéressantes sur une surface rapide.
Le mini‐exploit de Polansky
Si Polansky ne se faisait pas d’illusions sur son sort, le Canadien a tout de même réalisé un petit exploit. Car si le Bâlois prenait d’entrée de jeu son service, l’invité du tournoi lui répondait du tac au tac en reprenant son service de retard ! Mais il en fallait plus pour inquiéter le maestro suisse. Auteur d’une reprise idéale avec 52 minutes passées sur le court, la tête de série numéro deux affrontera en huitièmes de finale le vainqueur du match entre Malek Jaziri et Marin Cilic. Le souvenir douloureux de Londres est désormais bien loin pour Federer.
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Publié le mercredi 6 août 2014 à 02:19