Quelle facilité déconcertante ! Jo‐Wilfried Tsonga a remporté son huitième de finale à Toronto grâce à sa victoire 6–2 6–2 en seulement 1h05 face à Novak Djokovic. C’est une très bonne nouvelle pour le Français qui cherchait un match référence depuis plus d’un an. Au prochain tour, il affrontera l’Écossais Andy Murray pour se faire une place en demi‐finale.
Décidément, cette journée de jeudi à Toronto n’est pas celle des favoris ! Après la défaite de Stanislas Wawrinka face à Kevin Anderson, c’est Jo‐Wilfried Tsonga qui s’impose face au n°1 mondial, Novak Djokovic. Le Français a livré un excellent match, propre et solide. Dès le premier set, qu’il gagne 6–2, on se dit que quelque chose est en train de se passer à la Rogers Cup. Quelque chose qu’on ne retiendra pas seulement comme étant un « match disputé ». Car c’est bien une leçon de tennis que Jo‐Wilfried Tsonga a fait à Djokovic. Le dernier jeu du match en est d’ailleurs un bon exemple. Alors que le Français mène 5–2, Nole obtient une balle de break. Jo’ n’a qu’une seule réponse : deux parpaings au service complétés par un retour dehors de Novak Djokovic. Cette dernière séquence est très représentative du match : un Tsonga très solide bien aidé par un Djokovic méconnaissable.
Tsonga solide, Djokovic méconnaissable
On le sait, beaucoup de mauvaises langues vont réduire la victoire de Tsonga à la méforme de Djokovic. Certes, le Serbe a livré un match très loin de ce qu’on a pu voir lors de ses dernières sorties (à Wimbledon ou à Roland Garros). Mais Djokovic qui joue mal, ça reste Djokovic (allez demander à Gaël Monfils !). Et Tsonga le tient, son match référence après lequel il court depuis sa victoire sur Roger Federer à Roland Garros 2013. Le Manceau a même brisé la série de Djokovic face aux joueurs Français puisqu’il n’avait plus perdu contre un Tricolore depuis presque quatre ans et sa défaite à Bercy face à Michael Llodra ! Jo’ peut désormais savourer la victoire mais devra vite se préparer à son quart de finale, demain. Il y affrontera un Andy Murray bénéficiant d’un jour de repos « grâce » au forfait de Richard Gasquet. Surtout que l’Écossais ne réussit pas au Français, qui ne l’a plus battu depuis l’Open d’Australie 2008. Cette année‐là, il avait atteint la finale à Melbourne pour ce qui fut le plus grand exploit de sa carrière… Pour l’instant ?
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Publié le jeudi 7 août 2014 à 20:48