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Del Potro « très content »

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Victorieux de son sixième tournoi, le deuxième de l’année, Juan Martin Del Potro a conservé son titre à Washington en battant Andy Roddick en finale. « Je suis très content de gagner un autre titre et de conserver celui‐ci. » Battu 6–1, 7–6 l’année dernière en finale de Los Angeles, Roddick, vaincu 3–6, 7–5, 7–6, a donné cette fois‐ci bien plus de fil à retordre à l’Argentin. « Il est dans de bien meilleures condi­tions cette année. Son jeu a énor­mé­ment progressé. Je l’ai battu, mais la diffé­rence fut minime. » En effet, avec deux points de crédit à la fin du match, dans un jeu décisif gagné 8 points à 6, Del Potro et Roddick ne pouvaient faire plus serrés. « C’était très diffi­cile pour moi. Je l’ai breaké et cela m’a encou­ragé à conti­nuer à me battre. » Sous la chaleur, le demi‐finaliste de Roland Garros n’a pour­tant jamais lâché malgré la chaleur. Ce qui a fait dire à l’Argentin une petite maxime après une finale jouée sous 33°C et 82% d’hu­mi­dité. « Si vous courez, vous mourrez. »

Andy Roddick attei­gnait à Washington sa quatrième finale de l’année, mais il reste bloqué à un titre, glané à Memphis en février dernier. L’Américain a souf­fert lui aussi de la chaleur, qu’il décou­vrait pour la première fois cette semaine. « Pour être honnête, ce n’est pas un été tradi­tionnel de Washington. Appelons un chat un chat, j’ai joué en session nocturne toute la semaine. Aujourd’hui c’était brutal, vrai­ment diffi­cile. Tout le crédit de la victoire lui revient. Il a été top 5 pendant une année. C’est joueur très solide. » Premier tournoi depuis sa finale de Wimbledon où il s’était blessé à la hanche, Roddick ne voit en la capi­tale améri­caine qu’une étape qui le mène vers le dernier Grand Chelem de la saison. « Je ne suis pas loin de la situa­tion dans laquelle j’étais après Wimbledon », avoue‐t‐il. « C’est le début de ma prépa­ra­tion qui mènera à l’US Open. Je me sens mieux au niveau de mon jeu ici. Mon service s’amé­lio­rera avec les matchs. Ce n’est pas évidem­ment de retrouver immé­dia­te­ment tous les automatismes. »