Indomptable cette semaine à Washington, David Nalbandian l’emporte 6–2 7–6 face à Marcos Baghdatis et fait son retour dans la cour des grands et le top 50. Il faudra compter avec lui à l’US Open.
Pour la troisième année consécutive après les succès de Juan Martin del Potro les deux éditions précédentes, le tournoi de Washington sourit aux Argentins et à David Nalbandian qui effectue un retour fracassant dans le haut niveau du tennis mondial. Après avoir dominé Stanislas Wawrinka et Gilles Simon sur son chemin, Nalbandian a pris le meilleur sur Marcos Baghdatis. Il remporte ainsi le onzième tournoi de sa carrière, le premier depuis janvier 2009 avant la série de blessures qui l’avait éloigné du tennis.
Nalbandian commence fort par un break blanc, puis connaît un jeu difficile à 4–2, avant d’enfoncer le clou par un double break, bien aidé par deux doubles fautes de Baghdatis. L’Argentin distille d’exceptionnels revers, son pourcentage de premières est en dessous de la moyenne mais il ne concède aucune balle de break.
Le deuxième set est beaucoup plus accroché : les quatre premiers jeux durent aussi longtemps que le premier set. Baghdatis survit à un premier jeu de service compliqué et breake Nalbandian dans la foulée, profitant de deux doubles de l’Argentin, qui débreake immédiatement, concluant notamment un formidable rallye d’un splendide revers qui prend la ligne. Nalby confirme son débreak non sans avoir sauvé cinq balles de break. Il prend une nouvelle fois le service adverse dans la foulée avec notamment une splendide contre‐amortie de revers court croisé. Mais le chassé‐croisé continue avec le retour immédiat de Baghdatis. Nalbandian, qui a sauvé 8 balles de break sur 10 dans le deuxième set, pousse finalement Baghdatis au tie break, dans lequel l’Argentin s’envole 5–0 pour conclure 7–4.
Avec ce succès, David Nalbandian repasse au 45ème rang à l’ATP, lui qui n’était que n°117 à l’ATP en début de semaine. Et il envoie un message fort à la concurrence : il faudra compter avec moi à l’US Open. Prochaine victime potentielle : David Ferrer, adversaire de l’Argentin au premier tour à Toronto, qui doit déjà se poser des questions.
Publié le dimanche 8 août 2010 à 23:28