AccueilATPATP - Winston SalemRosol, un titre renversant !

Rosol, un titre renversant !

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Le plus fort, c’est Lukas Rosol ! Expérimenté et déjà auréolé d’un titre ATP dans sa carrière contrai­re­ment à Jerzy Janowicz, le Tchèque a renversé une situa­tion compro­mise pour fina­le­ment s’im­poser dans cette finale. Cette victoire 4–6 7–6(3) 7–5 lui offre donc son deuxième titre après Bucarest en 2013 et lui permet d’at­teindre le 27e rang mondial, soit son plus haut clas­se­ment en carrière. Comme quoi, sa victoire face à Nadal en 2012 ne devait rien au hasard, ce garçon a du talent !

Jerzy Janowicz doit pester, pester ! Et Lukas Rosol doit n’en avoir rien à faire, mais alors rien à faire ! Dire que quelques minutes avant de lever les bras au ciel, Lukas Rosol était au bord du préci­pice. C’est en effet Jerzy Janowicz qui s’est le premier offert des occa­sions de conclure ce match et d’ac­quérir son tout premier titre ATP. Sur le service de Rosol à 5–4 dans le troi­sième set, le Polonais a tout donné et a été à moitié récom­pensé avec deux balles de match en sa faveur. Mais malgré toute sa volonté, c’est bien le Tchèque qui s’est révélé avoir le plus de sang froid. L’expérience, sans aucun doute, d’avoir déjà inscrit son nom au palmarès d’un tournoi ATP dans sa carrière. C’était à Bucarest en 2013, un an après avoir révélé son nom au monde entier en venant à bout de Rafael Nadal au deuxième tour de Wimbledon. Un éclat sans lende­main ? Pas telle­ment au final, car aujourd’hui Rosol s’affirme.

Un épou­van­tail pour Flushing ?

Non content d’at­traper un deuxième trophée, il sera en effet la semaine prochaine 27e mondial. Son plus haut clas­se­ment en carrière. Le Tchèque est aussi dans une période faste sur le plan sportif, puis­qu’il reste sur une série de perfor­mances très inté­res­santes depuis Wimbledon : fina­liste à Stuttgart, quart de fina­liste à Umag, Hambourg et Kitzbuhel et enfin titré à Winston Salem. Ayant fait l’im­passe sur les Masters 1000 améri­cains, il se présen­tera la semaine prochaine à l’US Open avec une certaine fraî­cheur qui pour­rait en faire un épou­van­tail du tournoi. D’autant qu’avec Borna Coric d’en­trée et poten­tiel­le­ment Burgos ou Sijsling au deuxième tour, le voir débar­quer au troi­sième tour avec les argu­ments pour poser des problèmes à Milos Raonic n’est pas inima­gi­nable. Alors Lukas, on tente le coup ?