Contrairement à ce que l’on pourrait d’abord penser, la vie des tennismen n’est pas si rose. En tous cas, pas tous… S’il est évident que les plus grandes stars du circuit n’auront jamais de problèmes d’argent pendant leur carrière, les joueurs classés au‐delà du top 100 éprouvent quant à eux bien plus de difficultés. Une tendance qui ne fait que s’accroître avec la crise du coronavirus et la baisse des gains. Ce qui pourrait conduire à terme à une hausse de plus en plus importante des matchs et paris truqués. Comme l’avait d’ailleurs fait l’Argentin Kicker en 2018.
Dernier joueur à l’avoir affronté avant son retour après 3 ans de suspension cette semaine, Facundo Bagnis (130e) a témoigné pour La Nacion. « On nous a appris à jouer au tennis et à ne pas réagir dans ce type de situation. Malheureusement si vous n’êtes pas fort, si vous n’avez pas les bonnes personnes à vos côtés qui peuvent vous conduire sur le bon chemin… C’est un circuit qui ne vous pardonne pas. Seuls les 100 meilleurs joueurs vivent du tennis, il faut être très attentif et très fort. »
Avant de partager sa réflexion sur l’importance de l’éducation : « Au tennis, nous n’avons pas l’habitude de partager une équipe et je pense que nous devons faire un travail d’éducation complet dès le plus jeune âge. Espérons que l’Argentine pourra le faire. Le lien entre le tennis et l’éducation est une voie très saine. Mais il faut espérer que le fossé professionnel et économique atteindra tous les professionnels du tennis et pas seulement le top 100. »
Publié le jeudi 25 février 2021 à 18:14