Touché à l’adducteur et à l’ischio de la jambe gauche, en finale de l’ATP 500 de Barcelone, Carlos Alcaraz n’a eu d’autre choix que de déclarer forfait pour le Masters 1000 de Madrid. Pour certains spécialistes, dont le champion de Roland Garros 1976 Adriano Panatta, le numéro trois mondial gagnerait à sélectionner davantage ses tournois. Un avis partagé par Boris Becker, estimant que la longévité du Murcien passe par sa capacité à se ménager.
« Il est surmené. Il en fait trop, j’espère vraiment, que ce soit de la part de son entraîneur, de son manager ou de son père. Il faut en partie protéger Carlos [Alcaraz] contre lui‐même, car nous aurons besoin de Carlos Alcaraz dans dix ans. Mais il ne peut pas jouer toutes les semaines et son environnement doit le comprendre. J’ai également eu ces mots avec lui lors de la cérémonie des Laureus et je lui ai dit : ‘Ce n’est pas un sprint, c’est un marathon’. Il a souri et m’a dit : ‘Dites‐leur ça !’. J’ai alors répondu : ‘Je le ferais si je le peux’. Parce que, bien sûr, j’étais aussi dans une phase similaire quand j’avais 21 et 22 ans », a souligné Boum Boum dans le podcast Becker Petkovic.
Publié le dimanche 27 avril 2025 à 11:45