Dans sa série documentaire sortie le 23 avril dernier sur Netflix, Carlos Alcaraz a réitéré son ambition de devenir le meilleur joueur de tennis de l’histoire. Un chemin que le numéro trois mondial souhaite emprunter, tout en continuant à s’accorder des plaisirs, comme son séjour à Ibiza, après son titre à Roland‐Garros.
Pour Carlos Moya, l’entreprise du Murcien, tout en conciliant un train de vie normale, est impossible. L’ancien numéro un mondial estime que le prodige espagnol ne surpassera pas le « Big 3 », sans quelques sacrifices.
« C’est une option viable si l’on veut gagner des tournois du Grand Chelem à court terme. À long terme, c’est compliqué parce que le tennis est une course de fond. Je me vois un peu comme Alcaraz. J’avais aussi 21 ans, c’est vrai que j’avais un niveau différent du sien. Ce qui se passe, c’est que mon ambition n’a jamais été d’être le meilleur de l’histoire. C’est peut‐être ça qui est choquant. Vouloir être le meilleur de l’histoire de cette manière. Peut‐on le devenir ? Je pense qu’il est difficile d’avoir une vie normale. Être esclave du tennis est déjà très compliqué. Même s’il est clair qu’à ce niveau, il peut le faire. Sur les trois qui y sont parvenus, personne ne l’a fait comme il le dit, mais peut‐être qu’il est un gourou ou un pionnier et qu’il l’a compris. D’un autre côté, c’est ce qu’il pense aujourd’hui, à 21 ans. Peut‐être que dans deux ans, il sera un peu fatigué de ce qu’il dit sur la vie. Peut‐être que dans deux ans, il sera assez mûr pour vivre pleinement ces deux années. Il vit le moment présent et il en a le droit, il l’a mérité. C’est un grand joueur, il a gagné quatre Grands Chelems, on l’oublie parfois, mais il est incroyable », a déclaré l’ancien coach de Rafael Nadal, dans des propos rapportés par Relevo.
Publié le lundi 5 mai 2025 à 16:15