Dans sa série documentaire sortie sur Netflix le 23 avril dernier, Carlos Alcaraz avait fait une sortie remarquée sur son rapport à la petite balle jaune. Le quadruple champion en Grand Chelem affirmait avoir l’impression d’être « parfois un esclave du tennis ».
Pour Carlos Moya, il n’est pas nécessaire d’aller aussi loin dans son éthique de travail pour marquer l’histoire du sport. L’ancien numéro un mondial a fait quelques révélations sur son ancien protégé, Rafael Nadal, pourtant réputé pour son goût de l’effort.
« Rafa a eu une vie bien remplie en dehors du tennis, peut‐être un peu moins en assistant à des événements, à la Formule 1, aux motos, mais il a eu une vie bien remplie en dehors du court. Je le connais bien et je sais qu’il avait ses hobbies et qu’il appréciait son temps libre. Rafa n’était pas esclave du tennis. Deuxièmement, l’image de Carlitos qui est restée dans l’esprit des téléspectateurs après avoir vu le documentaire est erronée. Il est impossible de gagner ce qu’il a gagné sans discipline, sans travail. Il a 21 ans et a le droit de vivre ce qu’il dit. Il ne fait de mal à personne et, qui plus est, il gagne encore de l’argent. Est‐ce viable à long terme ? C’est difficile, mais il a déjà son équipe, qui le conseille, qui le dirige et qui lui dit les choses telles qu’elle les pense », a souligné le champion de Roland‐Garros 1998, dans des propos relayés par Relevo.
Publié le mercredi 7 mai 2025 à 11:15