Marin Cilic est sur la même ligne que Novak Djokovic et sa PTPA concernant la politique de répartition des gains au sein du circuit ATP.
S’il n’a pas pour autant adhéré à l’association créée par le numéro 1 mondial et Vasek Pospisil, le Croate développe les mêmes idées dans une récente interview accordée aux Allemands de Tennisnet.
« Je ne veux critiquer personne, car l’ATP en particulier fait beaucoup dans ce sens. Là aussi, un bon travail a été fait. Mais à la fin de la journée, il est vrai qu’une grande partie de l’argent des prix provient des tournois du Grand Chelem. Si un certain pourcentage de cet argent ne va pas aux événements Challenger et aux joueurs qui ne font pas partie du top 100, il n’y aura pas de développement du tennis. Pour moi, c’est désastreux. Je suis sur le circuit depuis 2006 : le prize money a augmenté et les joueurs gagnent désormais plus, mais au final, c’est toujours le top 100 qui peut financer sa vie avec cet argent. Pour les joueurs classés autour de la 150e place mondiale, il est difficile de se payer un entraîneur de tennis, un coach de fitness et un physiothérapeute. C’est pourtant ce dont on a besoin pour réussir. De ce point de vue, je suis très socialiste. L’argent des prix devrait être réparti de manière beaucoup plus équitable afin de donner aux joueurs de meilleures possibilités de gagner leur vie. En tant que communauté du tennis, nous n’accordons pas assez d’estime aux joueurs qui ne font pas partie du top 100. Cela doit changer. »
Publié le dimanche 13 février 2022 à 15:37