Crédit photo : Clovis Museux
Nous connaissons bien Corentin Denolly qui est classé 327ème à l’ATP. Il a passé son confinement chez ses parents en Isère et projette maintenant de se rendre sur Paris où l’attend son entraîneur Olivier Ramos.
Nous sommes revenus avec lui sur cette période particulière et notamment sur l’idée du huis clos. Sur ce sujet, son avis est simple : « J’ai envie de vous dire que le huis clos c’est presque mon quotidien car sur les Futurs et sur certains Challengers, on ne peut pas dire qu’il y a foule. C’est clair que jouer sans spectateurs c’est assez différent que lorsque l’on est encouragé, mais je m’y suis habitué. C’est aussi pour cela que l’on adore tous jouer en France. On sait qu’il y aura une grande chance de voir une tête connue dans les tribunes, ou que nos proches seront présents. Après, je peux aussi comprendre que l’on soit obligé de passer par la case huis clos avant de revenir à une situation plus classique. Ce que je sais aussi, c’est que tout le monde a envie de reprendre. Il n’y pas de peur du virus en tant que tel. J’échange beaucoup avec les autres joueurs, et aujourd’hui c’est plus l’aspect « logistique » qui nous semble un vrai frein à ce que le tennis reprenne vite partout dans le monde. »
Publié le mercredi 13 mai 2020 à 08:12