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Coria : « Depuis Roland‐Garros 2003, Agassi n’a plus jamais voulu s’en­traîner avec moi »

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Invité du podcast Cambio de Lado, Guillermo Coria a raconté une anec­dote au sujet d’Andre Agassi. Il faut remonter en 2003 lorsque l’Argentin et l’Américain ont rendez‐vous pour un quart de finale à Roland‐Garros. « Je me souviens, avec beau­coup de joie, de la rencontre face à Agassi sur le Central de Roland‐Garros. C’était mon idole quand j’étais enfant et le fait de l’avoir face à moi dans mon tournoi préféré était très impres­sion­nant, se rappelle Guillermo Coria. J’avais le break dans le premier set, mais je suis devenu nerveux et je l’ai perdu. J’ai continué sur ce chemin et je devais oublier qui était de l’autre côté du filet. J’ai fini par jouer le meilleur match de ma carrière. Cela a été un déclic décisif dans ma carrière et m’a donné beau­coup de confiance. »

Depuis ce match, les rela­tions entre les deux hommes ont tota­le­ment changé. Et le natif de Rufino révèle la raison : « On s’était déjà affrontés sur des terrains rapides. En Australie (janvier 2003), j’avais été contraint d’abandonner parce que j’avais le pied rempli d’ampoules et qu’il faisait si chaud qu’il était impos­sible de jouer. Et à Cincinnati (août 2002), le match n’avait pas duré une heure car j’avais pris une énorme raclée (6−0, 6–2). Je le respec­tais énor­mé­ment à l’époque. Cette année‐là, en 2003, à Roland‐Garros, on s’était entraînés ensemble, tout était normal et à la fin, on a fait un match. J’ai gagné les jeux et j’ai en quelque sorte perdu un peu de respect pour lui à ce moment‐là. Ce qui est curieux, c’est que depuis Roland Garros 2003, Agassi n’a plus jamais voulu s’entraîner avec moi depuis cet entraî­ne­ment car il esti­mait que j’avais perdu tout respect pour lui sur le court. C’est Gil Reyes, son prépa­ra­teur physique, qui me l’a dit. »

Le prépa­ra­teur physique va égale­ment lui faire un autre aveu éton­nant concer­nant le Kid de Las Vegas : « Il me deman­dait combien je pesais. Je n’ai pas compris pour­quoi jusqu’au jour où, à Madrid, j’ai demandé à Reyes et il m’a dit la vérité. Tous les six mois, ils se réunis­saient toute leur équipe pour analyser ce qu’il y avait de mieux chez chaque joueur et ils travaillaient pour qu’Andre puisse acquérir ces qualités. Et il était obsédé par ma vitesse et ma coor­di­na­tion car il trou­vait que j’étais très rapide et que je me dépla­çais très bien. Il voulait donc connaître mon poids pour savoir s’il était possible de faire pareil. »