Au cours d’une très belle interview réalisée chez nos confrères de L’Équipe, Daniil Medvedev se livre comme rarement sur sa relation particulière avec la France, lui qui est arrivé à 18 ans à Cannes pour s’entraîner dans l’académie de Jean‐René Lisnard.
Et forcément, le Russe a été interrogé sur ce que lui inspirait le public tricolore, pas toujours tendre avec des joueurs nerveux comme lui.
« Spécial. Parfois je me chauffe avec eux, parfois c’est magnifique. Le plus grand souvenir que j’ai, c’est en 2021, sous Covid, à Roland, sur le court Suzanne‐Lenglen. Cette année‐là, je fais un quart de finale contre Stefanos (Tsitsipas, sur le Central) qui est un des meilleurs joueurs sur terre et même s’il gagne en trois sets, je fais un gros match. Je jouais très bien sur terre où je ne suis pas trop à l’aise normalement. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais il y a eu des moments magnifiques. Je me souviens que le public avait chanté mon nom, c’était juste magique. Sinon, il y a eu d’autres moments chauds. Je suis quelqu’un qui peut jeter la raquette et ça, le public français n’aime pas. Je commence alors à me chauffer avec eux, mais quand je regarde en arrière, tout ça, c’est drôle, je trouve. Même eux, je pense qu’ils aiment bien ça, en fait. »
Publié le jeudi 13 mars 2025 à 14:14