A 19 ans, l’ espoir du tennis argentin semble confirmer une future grande carrière sur le circuit professionnel. En cultivant précocité et talent.
Juan Martin Del Potro est ce qu’on peut appeler un talent précoce. Il n’a pas encore 20 printemps, pointe déjà au 44ème rang du classement ATP et vient de remporter son premier tournoi sur le circuit pro, à Stuttgart, en battant Richard Gasquet en finale.
L’enfant de Tandil, en Argentine, suscite depuis de nombreuses années les espoirs du Tennis Gaucho, et confirme depuis son passage en Pro qu’il faudra compter sur lui dans les années à venir.
Juan Martin est né en 1988 au pays des Nalbandian, Chela et Gaudio, l’année où Mats Wilander remportait 3 Grand Chelem sur 4, laissant Wimbledon à Stefan Edberg. La famille Del Potro cultive un certain art du paradoxe. Son père, vétérinaire, était un ancien sportif semi professionnel. Au pays du « Futebol », Daniel Del Potro pratiquait le Rugby. Le fils ne manque également pas une occasion de trancher avec les clichés qui accompagnent son pays et sa culture. Ainsi, au pays de la terre battue, celui qui a donné des joueurs tels que Juan Monaco, Guillermo Canas, Mariano Puerta ou Guillermo Coria, le jeune Juan Martin a pour idoles Pete Sampras et Marat Safin. Et offre son meilleur tennis sur surface dure.
Il y effectue ses premiers pas dès l’âge de 7ans, sous les yeux de Marcelo Gomez. Après s’être imposé comme un des meilleurs joueurs de sa génération, il termine son apprentissage chez les juniors sur un quart de finale à Roland Garros, défait par Andy Murray en 2005. Fin 2006, il est le plus jeune joueur à figurer dans le Top 100 du classement ATP et poursuit sa progression. 2007 est l’année de la révélation : il accroche à son tableau de chasse des joueurs tels que Gustavo Kuerten, Jonas Bjorkman, Marcos Baghdatis et Mikhaïl Youzhny. A Roland Garros cette année là, il s’incline face à Rafael Nadal, après avoir soulevé les applaudissements du public sur quelques points de très grande classe (7−5, 6–3, 6–2).
Publié le mercredi 16 juillet 2008 à 13:06