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Djokovic : « Encore aujourd’hui, certaines personnes ne me croient pas quand je dis que j’avais une déchi­rure muscu­laire en Australie »

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Après avoir reconnu qu’il n’au­rait peut‐être pas du aller aux Jeux olym­piques de Tokyo cet été afin de se préserver pour l’US Open dans sa quête d’un Grand Chelem calen­daire histo­rique, Novak Djokovic a cette fois évoqué ses plus grands matchs de la saison lors de son inter­view à L’Équipe. Et il a placé la finale de l’Open d’Australie dans son top 3 alors même qu’elle n’a pas été parti­cu­liè­re­ment marquante. Explication.

« Dans mes matches de l’année, en évaluant les batailles inté­rieures et le combat face à l’ad­ver­saire, je classe la demi‐finale de Roland‐Garros face à Nadal en numéro 1, devant la finale contre Tsitsipas (6−7, 2–6, 6–3, 6–2, 6–4) et la finale de Melbourne contre Medvedev (7−5, 6–2, 6–2). Pourquoi mettre cette dernière dans le top 3 ? Encore aujourd’hui, certaines personnes ne me croient pas quand je dis que j’avais une déchi­rure muscu­laire depuis mon match contre Fritz au troi­sième tour en Australie. Seule mon équipe sait par quoi on a dû passer à chaque journée. Je ne me suis jamais entraîné, pas même une seule fois. J’ai utilisé chaque heure dispo­nible pour la récu­pé­ra­tion. Sur la table de massage, sur les machines, en prenant des médi­ca­ments anti­dou­leur à haute dose. Tout ce qu’il pouvait être possible de faire, je l’ai fait pour me mettre en posi­tion de jouer. Gagner ce tournoi a été un miracle. Vraiment. Contre Raonic en huitièmes de finale et Zverev en quarts, je m’échauf­fais avant les matches à peine une demi‐heure – norma­le­ment c’est trois heures – et chaque fois que je commen­çais à servir je regar­dais Goran (Ivanisevic, son coach) et je lui disais : « Ça ne va pas être possible… » Finalement j’ai pu surmonter ça et je dois admettre que ça allait mieux en demi‐finales (contre Karatsev) et en finale. La douleur était là, mais mon corps s’était ajusté. »