Visiblement un peu perdu et agacé par les questions des journalistes, Federer tente de garder son calme et de rester optimiste pour le reste de la saison, après sa défaite surprise face à Gilles Simon.
Qu’est‐il arrivé aujourd’hui ?
J’ai raté des opportunités. C’est un de ces matchs que je pensais ne jamais perdre. J’avais une volée facile à jouer pour mener 4÷1… ça m’a coûté cher à la fin, le match d’aujourd’hui a été décevant.
Tu sembles épuisé tant physiquement que psychologiquement après Wimbledon.
Tu ne m’aurais pas posé la question si j’avais gagné n’est‐ce pas ? Donc je suppose que la réponse est oui.
J’ai vu que tu n’étais pas très satisfait des juges ?
Des… quoi ? De l’arbitre ?
Oui.
Ce n’est jamais une excuse pour moi. Je n’ai jamais perdu ou gagné un match grâce à un arbitre, ça n’a pas d’importance.
Dans une certaine mesure, es‐tu d’accord avec la décision de Justine Hénin de prendre sa retraite au sommet de sa carrière ?
Si je suis d’accord avec ça ? Pas maintenant. Demande‐moi ça un autre jour. S’il te plait ne me tue pas avec des questions comme celles‐la.
Comment vas‐tu te remobiliser, après cela, pour le reste de la saison sur dur ?
C’est sûr que c’est un mauvais départ. J’aurais voulu que ça soit différent. Je vais tenter de bien jouer en double et de m’entraîner de mon côté.
Je me suis réellement entraîné que 3 ou 4 jours depuis Wimbledon, ce n’est absolument pas une excuse, mais je reprends ici. Je compte sur les doubles.
C’est important de rester positif. La saison sur dur vient juste de commencer. C’est le début de 9 mois de dur. Ce n’est pas la fin du monde, même si j’aurais préféré mieux débuter.
J’aime cette surface et ce tournoi. Il m’a bien réussi par le passé, c’est vrai que ça fait mal. Mais comme tu l’as dit, je dois me remobiliser et aller de l’avant. Les JO et l’US Open sont plus importants. C’est là‐bas que je veux gagner, je dois donc tout faire pour être prêt.
Publié le vendredi 25 juillet 2008 à 12:12