Quelques heures après la curieuse décision de Jannik Sinner de se séparer de son préparateur physique, Marco Panichi, et de son physiothérapeute, Ulises Badio, le tout à seulement quelques jours du début de Wimbledon, la presse italienne est dans tous ses états pour trouver des informations.
Journaliste à la Gazetta dello Sport, Federica Cocchi semble confirmer ce que beaucoup pensent dans le milieu : à savoir que le numéro 1 mondial n’aurait pas apprécié certaines prises de paroles de Panichi dans les médias et que Badio aurait été une victime collatérale en raison de sa proximité avec le premier.
Voici un extrait de l’article en question.
« Il semble en effet que la rupture soit due à une différence de caractère, voire de style. Jannik n’aurait pas apprécié certaines sorties publiques, des entretiens non consentis par le préparateur à l’issue de sa suspension. Rien de compromettant, aucun secret révélé, mais à ce niveau, il suffit d’un grain de sable dans l’engrenage pour que la nervosité commence à poindre. Sinner, qui a fait du secret la marque de fabrique de sa carrière, n’aurait pas apprécié une trop grande visibilité de la part de ses coéquipiers. Jannik était satisfait de son travail avec le duo italo‐argentin, et il l’a confirmé même après la finale de Roland Garros, où il est resté cinq heures et demie sur le court sans souffrir physiquement. Comme souvent dans les relations amoureuses, la cohabitation est peu à peu devenue intenable et c’est précisément la douloureuse défaite à Paris qui aurait fait sauter le bouchon. Le moment n’était peut‐être pas le plus opportun, avec un Chelem sur lequel le numéro 1 mondial compte beaucoup pour se remettre de la déroute française. De toute évidence, la situation avait atteint un point de non‐retour. Panichi et Badio travaillent ensemble depuis des années, et rompre avec les deux semblait le choix le plus logique pour Jannik, qui a pris cette décision en toute indépendance. »
Publié le samedi 28 juin 2025 à 17:07