AccueilATPGalo Blanco: "Milos Raonic est capable de gagner un Grand Chelem"

Galo Blanco : « Milos Raonic est capable de gagner un Grand Chelem »

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Un bond de 122 places en seule­ment deux mois. On peut dire que le jeune Milos Raonic, 20 ans et actuel­le­ment 37e joueur mondial a réalisé une ascen­sion fulgu­rante depuis le début de la saison. Au comp­teur, il affiche : un huitième de finale à l’Open d’Australie (défaite contre Ferrer), son premier titre ATP à San José et une semaine plus tard, il atteint la finale de Memphis. Rien que ça. Et son coach, l’Espagnol Galo Blanco, qui l’en­traîne depuis le mois d’oc­tobre dernier, croît en son jeune protégé, comme il l’a confié aux médias espa­gnols (Marca) cette semaine.

Une ascen­sion inat­tendue ou presque

« Pour être honnête, on ne s’at­ten­dait pas à un tel début de saison. Je croyais beau­coup en Milos bien sûr, mais sa progres­sion a été nette­ment plus rapide que ce à quoi on s’at­ten­dait. Ce qui nous a beau­coup aidé, c’est qu’on ne s’est pas mis la pres­sion quand Milos a atteint les huitièmes de finale à Melbourne, où il est devenu la révé­la­tion du tournoi, des quali­fi­ca­tions jusqu’à sa défaite face à Ferrer. S’il n’avait pas continué à travailler dur, il n’au­rait pas confirmé par la suite, à San José et à Memphis. Ce qui fait sa force, c’est qu’il veut s’amé­liorer chaque jour un peu plus. Et ça, c’est quelque chose qu’il a appris des joueurs espagnols ».

Son point fort, le service
« C’est clair que son service est un atout majeur, mais en fait c’est devenu son point fort depuis trois mois seule­ment. Il n’a rien changé à son jeu depuis que nous travaillons ensemble [octobre 2010], je lui ai juste appris à utiliser son service de la meilleure des manières. Il a toujours un service vrai­ment puis­sant, mais aujourd’hui il sait varier, faire moins de fautes et être plus patient. Il faut qu’il continue à être offensif ».

Milos se rapproche du record d’aces de Goran Ivanisevic réalisé sur une saison (1996), soit 1477 aces.

« Je l’es­père bien ! Ca voudra dire qu’il a joué et gagné beau­coup de matchs ! »

Le compor­te­ment de Milos en dehors et sur le court
« En dehors des courts, Milos est vrai­ment une personne extra mais c’est vrai, il a du tempé­ra­ment. Il a un carac­tère assez fort et il sa fâche dès que les choses ne vont pas comme il le souhaite. Tout récem­ment, il a appris à contrôler ses sautes d’hu­meur sur le court et ça s’est vu dans ses résul­tats. Ce qui le connaisse bien, savent qu’il doit encore améliorer beau­coup de choses, mais on pense qu’il va aller très loin ».

Milos sur terre battue
« Cette ques­tion est une grande inconnue pour tout le monde. Il faut prendre en compte le fait que Milos a joué seule­ment trois tour­nois sur terre battue dans toute sa vie et c’était en junior. C’est certain, il doit être fidèle à son style de jeu mais il va devoir modi­fier son dépla­ce­ment, la façon d’ap­pré­hender chaque point… Je pense qu’il va se débrouiller sur cette surface mais il a besoin d’ex­pé­rience. Et je suis sûr du fait que la tournée de six semaines sur terre vont lui être béné­fiques pour ensuite jouer sur surface rapide ».

Ses chances en Masters 1000 et Grand Chelem
« Bien sûr qu’il en est capable, bien que je n’aime pas faire de plans sur la comète. Je pense qu’il faut avoir les pieds sur terre, avoir bien en tête qu’il y a deux mois il était 159e mondial et qu’au mois d’oc­tobre il était 230e quand on a commencé à travailler ensemble. Et le travail finit par payer ».