Richard Gasquet s’est confié dans une longue interview au Figaro. Extraits.
Dans quel état d’esprit abordez‐vous le tournoi ?
Je suis content d’attaquer un tournoi à 100 % de mes moyens physiques. Cela ne m’était pas arrivé depuis celui de Nice au printemps. En début de saison, j’ai eu une déchirure de 16 millimètres au dos, parce qu’à mon avis je n’étais pas prêt à faire des efforts, après m’être arrêté longtemps l’année dernière. Le foncier et l’entraînement, c’est bien beau, mais rien ne remplace des matchs de haut niveau. Mon corps était fragilisé.
Vous travaillez avec Gabriel Markus depuis six mois, tout en continuant votre collaboration avec Éric Deblicker. L’association n’est‐elle pas délicate ?
Je ne voulais pas arrêter avec Éric. Il m’a soutenu dans les moments difficiles et je m’entends bien avec lui. Avec Gabriel, je voulais voir une autre culture de travail, de jeu. J’ai pris conscience de l’utilité de la musculation. Et je suis également passé dans une autre phase de ma carrière. Cela a été plus dur pour moi de revenir à la 37e place mondiale cette année que d’arriver 7e en 2007, ça, je peux le jurer.
La tempête médiatique et la saison gâchée par votre contrôle antidopage ont‐ils changé votre perception de votre carrière ?
Quoi qu’on en dise, j’ai toujours adoré le tennis. Et je pense que je poursuivrai ma carrière très tardivement. On a des images stupides de moi, que je n’aime pas le tennis, que je ne m’entraîne pas. Je veux bien reconnaître que jeune je n’ai pas fait de physique, mais honnêtement, depuis cinq ans, je me suis beaucoup entraîné. Personne n’atteint la 7e place mondiale sans travailler. Ceci dit, ce qui m’est arrivé l’an dernier m’a permis de relativiser certaines choses, comme les défaites, et de me blinder. Aujourd’hui, les gens peuvent parler, cela ne me fait plus rien. Mais j’aime toujours gagner et mon objectif est de revenir dans le top 15.
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Publié le lundi 30 août 2010 à 11:34