Dans un entretien fleuve pour 20 Minutes où chaque réponse est une punch line, Gilles Simon envoie du très lourd. Roland‐Garros, huis clos, Wimbledon, rôle des instances, tout y passe à la mitraillette ou à la tronçonneuse. Difficile donc de retirer un passage en particulier tant cette interview est dense.
On a décidé de se concentrer sur un sujet plus généraliste car selon le joueur français, cette crise, au lieu de créer de la solidarité, a démontré que chacun ne pensait qu’à ses intérêts : « Cette période aurait dû servir seulement à ça (NDRL : revoir la gouvernance), de voir que ça ne fonctionne pas comme ça devrait permettre de modifier le système en profondeur. Sauf que tout le monde est en train de réfléchir à des ajouts cosmétiques. Les coachs sur le terrain, des formats différents, un super tie‐break en Australie, puis un arrêt à 12–12 à Wimbledon, ça me donne envie de pleurer tellement c’est débile. Pour moi le tennis va bien, il continue et il continuera de plaire. Le gros problème, c’est que personne ne pense à faire la promotion de ce sport dans son ensemble. Pour que le tennis aille mieux, il faut que les gens arrivent à travailler ensemble. Quant aux joueurs, je n’en parle même pas. »
Publié le jeudi 14 mai 2020 à 13:44