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Gilles Simon : « Les coachs sur le terrain, des formats diffé­rents, un super tie‐break en Australie, un arrêt à 12–12 à Wimbledon, ça me donne envie de pleurer telle­ment c’est débile »

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Dans un entre­tien fleuve pour 20 Minutes où chaque réponse est une punch line, Gilles Simon envoie du très lourd. Roland‐Garros, huis clos, Wimbledon, rôle des instances, tout y passe à la mitraillette ou à la tron­çon­neuse. Difficile donc de retirer un passage en parti­cu­lier tant cette inter­view est dense. 

On a décidé de se concen­trer sur un sujet plus géné­ra­liste car selon le joueur fran­çais, cette crise, au lieu de créer de la soli­da­rité, a démontré que chacun ne pensait qu’à ses inté­rêts : « Cette période aurait dû servir seule­ment à ça (NDRL : revoir la gouver­nance), de voir que ça ne fonc­tionne pas comme ça devrait permettre de modi­fier le système en profon­deur. Sauf que tout le monde est en train de réflé­chir à des ajouts cosmé­tiques. Les coachs sur le terrain, des formats diffé­rents, un super tie‐break en Australie, puis un arrêt à 12–12 à Wimbledon, ça me donne envie de pleurer telle­ment c’est débile. Pour moi le tennis va bien, il continue et il conti­nuera de plaire. Le gros problème, c’est que personne ne pense à faire la promo­tion de ce sport dans son ensemble. Pour que le tennis aille mieux, il faut que les gens arrivent à travailler ensemble. Quant aux joueurs, je n’en parle même pas. »