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Gulbis : « Je suis en pleine confiance »

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Les confé­rences de presse d’Ernests Gulbis ne ressemblent pas à celles des autres joueurs. Suite à sa victoire face à Berdych, le Letton a évoqué beau­coup de sujets, mais pas tant parlé des clés de son succès du jour. Gulbis s’ex­prime ainsi la qualité de son service, ses progrès mentaux ou encore la prépa­ra­tion qu’il va suivre avant sa demi‐finale contre Djokovic vendredi.

Vous avez encore très, très bien servi aujourd’hui…
En prépa­rant mon quart de finale, je me suis souvenu du dernier match contre Berdych à Rotterdam, où j’avais perdu car ses retours étaient excep­tion­nels, près des lignes, sur une surface très rapide. Sur la terre battue, vous savez que vous avez plus ça rebondit plus, plus haut. Donc sur la terre battue, mon service passe mieux, je pense, que sur une surface rapide. C’est vrai qu’au­jourd’hui, j’ai bien servi. Mais globa­le­ment, mais tout est bien passé dans ce match, pas que le service. Physiquement, je me sentais telle­ment bien que je me suis dis que je pouvais courir sans fin et qu’il ne ferait aucun coup gagnant. Je me sentais en pleine confiance en fond de court et tout s’est mis en place.

Que ressentez‐vous ? Qu’est‐ce que cette quali­fi­ca­tion pour les demies signifie pour vous ?
Je ne prends pas vrai­ment conscience de ce qui se passe aujourd’hui même, à l’heure où je vous parle. Je ne veux ni être trop content, ni m’emporter. Je ne veux pas que cela me remplisse la tête. Je prends les choses comme elles viennent, au jour le jour. Bref, je fais mon petit bout de chemin sur les courts. Je ne lis rien de ce qui est écrit dans la presse, je parle juste à mon entraî­neur et à ma famille, c’est tout. Je ne suis pas hyper content dans le sens où je ne veux pas trop y penser, je veux rester concentré et calme.

Vous avez 2 jours de repos main­te­nant. Un grand match arrive. Comment allez‐vous vous préparer ?
Je n’ai pas la moindre idée de ma prépa­ra­tion. C’est la première fois que j’ar­rive en demi‐finale d’un Grand Chelem. Mon entraî­neur, avec un peu de chance, me donnera des conseils. Sinon, je réagirai à ce qui arri­vera. Je n’ai aucun plan. Je sais en tout cas que j’ai 2 jours pour me reposer. Malgré le gros match contre Federer qui a beau­coup demandé physi­que­ment et menta­le­ment, j’étais très bien aujourd’hui. Je me suis donc surpris physi­que­ment. Là, je peux vous dire que je pour­rais même jouer demain, dans 2 jours, dans 3 jours, dans un mois, peu importe, je suis prêt ! A n’im­porte quel moment ! 

Vous vous attendez à quoi face à Djokovic ? Vous le connaissez bien.

Je m’at­tends à ce qu’il soit régu­lier, qu’il ne fasse pas d’er­reurs, qu’il ne me donne pas de points faciles. Il faudra que je sois présent à 100 % sur le court, sans excuse. Au niveau de notre histo­rique, pour moi, on repart de zéro aujourd’hui, tout simple­ment parce que la façon dont je joue main­te­nant n’a rien à voir avec la façon dont je jouais avant. On remet donc les comp­teurs à zéro.