Alors que l’affaire de dopage impliquant Jannik Sinner sera jugée du 16 au 17 avril prochain par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), faisant suite à l’appel de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), le célèbre scientifique du sport, Ross Tucker, s’est exprimé à ce sujet dans le dernier épisode du podcast Indo Sport.
Et Tucker s’est d’abord fait l’avocat du diable avant d’expliquer que la version du numéro 1 mondial était plausible.
« Il est possible que Sinner ait utilisé le clostébol délibérément, sachant qu’il se trouve dans la crème et que s’il est pris, il a une défense toute prête contre la contamination parce qu’il y a eu une étude qui l’innocente. Il est donc possible qu’il s’agisse simplement d’une façon très astucieuse de se doper, mais on ne peut pas le prouver. Il faut donc dire que le joueur est innocent. Peut‐être que le TAS explorera certains aspects que la décision initiale n’a pas pris en compte. Pour sa défense, il a produit une étude réalisée par une université italienne sur ce sujet. Cette étude a exploré les différentes manières dont on peut être contaminé. Ainsi, par exemple, le participant A utilise la crème au clostébol et serre la main d’une demi‐douzaine de personnes. Il s’agit donc d’un contact très court. Ils ont testé ces personnes au cours des 48 heures suivantes pour voir s’ils pouvaient le détecter et ils l’ont fait. Il y a donc eu accumulation. Il est possible de transférer le clostébol contenu dans une crème de massage d’une personne à l’autre. Il est donc en mesure d’établir la source du test positif. »
Publié le vendredi 17 janvier 2025 à 19:39