Si Jannik Sinner n’a pas remporté son quatrième titre de l’année sur le Masters 1000 de Monte‐Carlo, la faute en grande partie à une énorme erreur d’arbitrage, il a néanmoins impressionné une multitude d’observateurs notamment pour sa capacité d’adaptation après avoir eu très peu de temps de préparation sur terre battue.
Pour son compatriote et ancien 12e joueur mondial, Paolo Bertolucci, c’est assez bluffant.
« Deux demi‐finales et une victoire lors des trois derniers Masters 1000 signifient que Sinner est au sommet du monde. Maintenant, il va s’arrêter et j’espère ne pas le revoir avant Rome. Ce n’était pas une tâche facile après sa performance à Miami, d’autant plus que Jannik n’a eu que quelques jours pour se préparer. Et pourtant, sur le court, il a réussi à résoudre cette équation et surtout à offrir un tennis d’un niveau incroyable. Je ne comprends pas comment en seulement cinq jours d’entraînement sur terre battue il a pu être aussi performant. Il a notamment proposé des tactiques et des variations dignes d’un spécialiste de la terre battue très expérimenté. Bien sûr, ce n’est que la première étape d’une longue aventure sur cette surface. »
Publié le mardi 16 avril 2024 à 15:45