Jean‐René Lisnard, fondateur de l’Élite Tennis Center, a expliqué au journal L’Equipe la progression du finaliste de l’ATP 500 de Rio (battu en finale par Sebastian Baez), Alexandre Muller, qu’il a accueilli à Cannes en 2020.
« Medvedev, la première année chez nous, des mecs me demandaient : ‘Tu crois qu’il peut réussir avec son coup droit bizarre ?’ Bon bah Alex, pareil, beaucoup le voyaient un peu limité. Mais à l’inverse de beaucoup de joueurs, Alex accepte d’entendre des vérités. Il a su garder une équipe qui fonctionne, même quand elle l’a poussé dans ses retranchements. Quand ils sont bousculés, pas mal de joueurs choisissent un truc plus soft, quitte à stagner voire régresser. Ceux qui ont réussi, ce ne sont pas les plus forts, ce sont ceux qui ont eu l’intelligence d’encaisser et de comprendre qu’ils n’avaient pas le choix. Le haut niveau, c’est la discipline. On impose la rigueur du haut niveau et qui veut y arriver te suit. Sinon, tu fais du business, mais ça ne m’intéresse pas. »
Pour la première fois de sa carrière, le joueur de 28 ans intègre le top 50 et s’installe au 41e rang mondial.
Publié le lundi 24 février 2025 à 13:11